Journal des Mines (1806, volume 19)
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SUR LÀ LITHOLOGIE DE LIATIVEHGNE
une grande quantité de noyaux de pyrites qui se sont probablement aglomérés dans l'espace occupé jadis par quelque animal, mais qui ne conservent plus aucune forme dont on puisse assigner l'analogie ; d'autre ont pris la forme spherique ( n°. 9 ); quelquefois on y rencontre des poissons entiers d'une grandeur énorme, dont la contexture entièrement recouverte, remplie de pyrites, éblouit au premier instant, mais dont le brillant éclat, bientôt terni par le 'contact de l'air, ne présente plus qu'un monCeau de sulfate d'alumine. Cette même décomposition donne lieu à la formation du fer phosphaté, substance infiniment rare que M. Mossier avait depuis quelque tems reconnue dans leS laves de la Boniche, et que j'ai été surpris de retrouver sur les débris d'un poisson pyritisé ri
( 11°. 9 bis). Les tripolis employés dans le commerce ont
acquis une couleur blanche, ou légèrement
415 OU DE SUS ENVIRONS. granitique intercallé dans le gneis diversement veiné. Le gneis alterne aussi avec des granites de différentes compositions ( io ) ; mais à
la butte de Montaigu , et avant d'y arriver, il
prend une apparence porphyrique, dont les
feld-spaths roses lui donnent une grande beauté (
).
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Sur la droite de S baraques de G-ournay, , à
cent toises de la grande route, il existe une
roche serpentineuse vert noirâtre (no. 12) ; elle est mêlée de veines ou blocs de véritable ollaire formée par l'assemblage de petits groupes de talc, en feuillets aglomerés en tout sens. Com-
parée aux échantillons recueillis par M. de Laizer dans les Alpes, elle parait en différer 'seulement, parce qu'elle ne contient pas du fer octaèdre ; on n'y voit pas non plus de la chaux carbonatée magnésifère comme dans celle de Villerstude au Saint-Gothard ; sa couleur est moins foncée que celle de la pierre ollaire dont
rouge ; tous les corps qu'ils recelaient ont disparu ; leur légèreté et la finesse de la pâte .font leur principal mérite ; mais la consent/na:tien est trop faible pour que la vente de 'cette ma, fière puisse jamais donner un gros bénéfice aux habitans de Ménat. La coupure profonde de la Sioule au milieu des granites, laisse entrevoir les couches qui
Pline fait- l'éloge, let que les peuples d'Italie emploient à faire "des ustensiles de ménage. Celle de Gournay se travaille facilement au tour et son analogie avéé celle du Visperthat dont on fait en Valais des poêles si solides, nous fait présumer qu'on pourrait l'employer aux mêmesusages que celle de Suisse et d'Italie.
en puisse se servir pour une observation génél-
ble de prendre un beau poli par sa dureté qui parait due, ainsi que sa couleur, au fer qu'elle
n'affectent aucune direction constante, dont rale de géologie. Quelques parties de schiste micacé, partagées par la rivière, s'appuient du côté du Puy-de-Dôme, et plongent vers le bas du courant. 1}, la sortie de Ménat, on retrouve le schiste-
La serpentine qui.l'accompagne est suscepti-
contient, et que le barreau aimanté décèle promptement : elle renferme des parties brillantes qu'on pourrait prendre pour de la diallage métalloïde, mais qui ne sont qué du talc Dd4
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