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SUR LA LT1'HOLOGIE DÉ L'AUVERGNE

d'Haüy, , soit un phénomène peu commun, on est moins surpris de le rencontrer à la Boniche qu'ailleurs. La pierre fondue qui le renferme se trouve au milieu des scories et des tripous; sa couleur bleuâtre indique assez que le fer

phosphaté remplit tous les interstices de ses molécules, aussi bien que les cavités visibles; elle est d'une adhérence difficile à rompre. Sa cassure est inégale à grain fin homogène ; elle raye

le verre, étincelle légèrement sous le briquet, rend à l'expiration une forte odeur terreuse. Le barreau aimanté n'est pas sensible à son ap-

proche; elle supporte le rougir au feu sans

éprouver aucune altération ; mais là, elle devient susceptible d'agir sur le barreau aimanté, sur-tout lorsqu'étant ronge, elle a été plongée dans l'eau froide. Tous ces caractères conviennent aux laves de nos volcans ; il y a pourtant une différence dans la pesanteur spécifique, puisque la pierre de la Boniche ne pèse que 1,0268 , tandis que les laves qu'on lui compare pèsent 2,8960 ; ce guipent provenir des sels contenus dans la lave de la Boniche, chauffée seule ou au feu d'une chandelle activée par un chalumeau ; ses angles ont fondu, et ont formé un émail. noirâtre. Avec addition de borax, elle a donné un verre

transparent, jaune, verdâtre, semblable à la

variété que nous nommons obsidienne, n°. 24, dont nous parlerons ci-après (n". 18 ). On ne trouve dans les produits de la Boniche aucune infiltration calcaire. La chaux n'existe point sur une étendue de plusieurs lieues du

côté du Sud, de l'Ouest et du Nord ; à l'Est,

OU DE SÉS ENVIRONS.

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on ne la connaît qu'au-delà de Montluçon mais on y

rencontre des produits qui sans doute doivent leur formation aux diverses siibStances qui ont occasionné ou entretenu la conduistion dans ces lieux. Les pyrites, ou fer sulfuré en petites masses sphériques, remplissent un grand 'nombre de cellules de la pierre ( no. 19 ) ; quelques-unes cependant sont occupées par le fer phosphaté qui prend une apparence vitreuse dans les alvéoles entièrement remplies ; mais dont les formes sont devenues régulières, lorsque l'espace a été assez grand pour permettre au cristal de se former, ce que nous avons rencontré trèsrarement. Le fer phosphaté est abondant dans cette pierre, et parait y être .intimement mêlé en remplir tous les interstices. Sa propriété de devenir magnétique par le feu, est un -nouvel: indice de la présence du fer phosphaté ou fer. azure; comme le fer sulfaté il est en.forme glo-` hideuse dans les cavités qu'il remplit.' 'Le S glo-; bules nous ont paru avoir une cassurefenillétée, un double clivage, et se détachent 'aisiinerit de' la roche. Lorsque ce sel niétalliqüe1ne'rernplit' point le vide qu'il occupe, sa cristanation , à' peu près semblable à celle du spliène.; se termine en rayons divergens. uniformes ; d'autres fois on le trouve en prismes i,horn boïdaux isolés; longs de 3 ou 4 décimètres.; souvent les angles du prisme sont abattus, ce qui en fait un octaè-

dre terminé par un pointement obtus à quatre faces, dans le genre de la,..tourmaline (n°. 20 ).' Quant aux scories, cette substance étant entièrement dénaturée par le feu, l'oeil -peut seul établir la comparaison , et il lui sera:difficile Ee