Journal des Mines (1806, volume 19)
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STATISTIQUE DES MINES ET USINES
Tant de considérations réunies recommandent fortement cet objet à la sollicitude pater..
nelle de Sa Majesté (1).
II. Mine de houille de Montinin. Gisement.
Elle est située au sommet de la montagne qui forme ,la limite des Communes de, 1VIontmin et deSaint-Ferréol. Cette montagne- est composée de calcaire compacte coquiller, souvent
bitumineux, dont les couches, Sujettes à des ondulations fréquentes, se dirigent du nordnord-ouest au sud- sud-est , et inclinent gé-, iéralenient d'une quarantaine dé" degrés vers l'est. La couche de houille principale a la même allure : elle vient affleurer sur la ,peu te .septen.-
triortale de cette montagne; elle .a pour toit et Pour mur un-calcaire brun, violacé, terreux, Nature de bitumineux et fétide. La houille qu'on en tiré
la houille.
Attaques
qu'onj a faites.
est tres-légère , brillante dans sa cassure, et brûlant avec une flamme vive, presque. sans résidu. Elle est quelquefois reinplaCéepar une argile schisteuse et bitumin.ense.trèSifriable.. Cette couche, qui parait n",av°--dir que, cinq à six décimètres. d'épaisseur,. d.'été reconnue par une galerie poussée sur sa direetion., à la distance d'environ seize.mètres du jour., On a pra-
tiqué plus hait, sur Son prolongement , deux autres excavations moins considérables. Plusieurs attaques ont été ouvertes sans succès sur le revers méridional. Il parait qu'on n'y ( On apprend gué les opérations préliminaires au tracé de cette route viennent d'être ordonnés par le Gonvernement , ce qui donne l'espoir de la voir bieniôtcniVe.ite.
IAPAR'ICEMENT DU MONT-BLANC.
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trouvé que des filets de bitume très-fi-équens dans ces montagnes. La houilière'de Montmin , quoique d'excellente qualité, est si peu abondante; au moins dans ce que l'on connaît jusqu'ici, .que l'exploitation ne peut qu'en être désa-vantageuse. Elle est d'ailleurs d'un accès très-difficile. Mon tmin est à une heure et demie de la plaine que baigne le lac d'Annecy ; et pour arriver de ce village à la mine, on est obligé de gravir encore pén dant deux heures et demie par tin sentier roide et scabreux, qui n'est pas même praticable pour les mulets. Le bois manque totalement dans le voisinage, et l'on serait obligé de tirer de trèsloin celui dont on aurait besoin pour l'étaiement des fosses, et pour les constructions. Telles sont sans doute les considérations qui ont déterminé l'abandon de .ces mines, dont le district d'Annecy avait fait commencer l'exploitation en 1794, pour alimenter la fabrique. d'armes qu'on venait d'établir en cette ville. La mine d'Entrevernes , qu'on découvrit à cette époque, donnait d'ailleurs des espérances plus flatteuses qu'elle a remplies. III. Mine de houille de.111o4troquiee. On. observe dans là commune de Chavanedi sur la rivé gauche du Fiers , près de l'antique château de Montroquié , une couche de houille inclinée de 8 ou 10 degrés, seulement vers le sud-sud-ouest ; elle est inférieure de 5 à 6 mètres au niveau des hautes .eaux .et n'est jamais entièrement à découvert, même -dans les teins de sécheresse , en sorte que l'on ne sait pas an juste combien elle a d'épaisseur ; sa puissance f2