Révisions de la page | Historique de transcription | Journal des Mines (1806, volume 19)

STATISTIQUE DES MINES ET USINES

DU DÉPAB.TEMENT DU MONT-BLANC.

Le terrain qui renferme ces mines est généralement de contexture schisleuse : c'est tantôt un schiste argileux noirâtre , tantôt un schiste micacé gris, offrant , mais rarement, des impressions végétales. Près du pont de Bride, sur la rive droite du Doron, on observe une anomalie très singulière , c'est une couche de houille dans une montagne gypseuse. La houille que donnent ces mines est ordinairement d'un noir grisâtre, grenue dans l'intérieur, compacte , pesante et très-tâchante. Elle est sèche, c'est-à-dire , entièrement privée de bitume, en sorte qu'elle s'allume très-diffi-

plus prompt, si on l'employait seule avec de grosses pièces , l'extérieur serait déjà rouge, tandis que l'intérieur serait à peine échauffé.

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Qualité de la houille.

Manière dont elle se comporte au ftu.

cilement, à moins qu'elle ne soit ,mélangée d'un autre combustible. Il faut, polir la tenir en ignition, un courant d'air violent, ou l'action de forts soufflets ; elle brûle sans fumée et sans boursoufflement, en exhalant une odeur plus ou moins sulfureuse , et laisse un résidu

iTsaget anxtrwla elle peut être appropriée.

terreux gris jaunâtre très-abondant. Elle ne donne jamais qu'une flamme très-courte, scille qu'elle ne vaudrait rien pour les four-

neaux de verrerie et à réverbère; mais une fois en feu, elle répand une chaleur vive et soutenue : on pourrait donc l'employer sous les

chaudières, ainsi que pour le chauffage do-

mestique, et la cuisson des alimens, en la brûlant dans des poêles ou sur des grils, comme cela se pratique dans le département de l'Isère-, avec de la houille à peu près semblable. Les maréchaux s'en servent avec avantage au lieu. de charbon de bois, excepté pour souder; mais lorsque ton a à forger des pièces de fortes dimensions.. Il faut mêler un- petode char bon ,à la houille , parce que l'effet de celle-ci étant

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On trouve dans plusieurs de ces ruines, et no-

tammentà Montaec , Beaebrt et les Chapel-

les, une variété légère, fragile et d'un noir luisant, qui s'allume assez facilement, brûle avec flamme , et laisse un résidu seoriforme. La plus mauvaise houille , qui se rencontre principalement près du jour et contre les parois , quoique très-mélangée de pyrites et de pierres, est toujours assez bonne pour calciner la pierre à chaux. é _ écess_t_ Il serait sur-tout très-important d'employeri ce combustible aux salines de Moûtiers, comme del ployer il paraît l'avoir été pendant plusieurs années sas es due vers le milieu du dernier siècle. M. Roche , directeur de cet établissement, a fait sous ce point de vue des expériences dont le résultat est très-satisfaisant. Il a mélangé les houilles de dix-huit mines voisines, et il a trouvé que myriagramme de ce mélange, valant ofr., 22 Avantages évapore, 21,7 litres d'eau ; et que pour pro-. duire le même effet., .mais dans un tems plus long il faut consommer 67,5 millistèresedebois valant -ofr-,33. Il y aurait donc économie de tems et d'argent à employer le combustible minéral d'ailleurs l'épuisement presque absolu et il des forêts environnantes en fait une loi' l'on ait tant tardé. Il faudra est fâcheux que seulement, au commencement de ropération mêler à la houille un peu de bois pour l'en:

flammer.,

Les minesde Macot et de Mon tagny sont par

leur proximité leur abondance, et la qualité

Les mines