Révisions de la page | Historique de transcription | Journal des Mines (1806, volume 20)

sur. LES CORPS cuisTALLIss n sur leSquelles je crois qu'il se trompe; mais

,était bien éloigné de penser qu'elles soient fbrmées de la matière des laves. Je n'ai pas vu ce local singulier, mais je pos-sèdeenn assez grand nombre de ces mêmes leucites', 'depuis les plus petitS jusqu'à la grosseur d'une petite cerise ; elles doivent venir de laves spongieuses , peu distantes, qui se sont décom.

posées. J'en ai vu de même nature près de

Cività-Castellana ; toute leur surface était semée

d'une multitude de grains blancs. Malbeureusement et à mon grand regret, il pleuvait beaucoup .dans ce moment-là, ce qui m'empêcha de descendre de voiture. Comment pourrait-on concevoir que cette multitude de leucites, isolées des environs de Frescati , ont été .formées de la substance de là lave qui les renfermait? Celles-ci sont un peu transparentes, et de couleur légèrement jaune. Reconnaît-on là la couleur et la matière des laves ?En vérité , autant vaudrait soutenir, que les grenats ren-

fermés dans une roche ont été formés de lasubs-

tance de cette roche. deBellevue croit que les cristaux, rejeM. tés isolément par le cratère, E( sont de nouveaux produits qui ont pris naissance dans 'le cratère même par un premier refroidissement ),. ne se forme dans le cratère, ou , pour s'exprimer plus exactement, sur ses parois, que des cristaux de sels et de soufre par sublimation , et jamais aucun cristal de matière solide, tels que ceux que contiennent les laves. Pour fonder cette opinion, il fixe deux épocives ; la première aurait lieu, suivant lui, dans le cratère ntine. Un premier refroidissement

ytrxrERm.4 DANS LES LAVES , etc,

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(la S leeeratère !...Admettons cette supposition.

Voilà une lave refroidie et durcie ; mais dans une lave parvenue à cet état, aucun des corps renferme ne peut plus en être séparé isolément ; il faudrait pour cela la replonger dans le foyer du volcan, où peut-être ne rentrerai-elle plus en fusion? Les cristaux qu'on trouve isolés sur le cône des cratères, ont été séparés dans le creuset même du volcan par le bouillonnement qu'y éprouve la lave en fusion , et les jaillissemen.s de ses explosions. Le cratère ouvert sur l'Etna en 1669 , en montre un exemple, très-instructif. Le cône très-grand élevé par cette bouche, est couvert d'une multitude innombrablede scions - pyroxènes tous sans exception couverts d'une légère croûte de la lave qui les contenait, mêlés parmi les petites scories qui eu renferment elles-mêmes. Cette lave, depuis le premier moment de sa fusion n'a pu être un instant refroidie ; cependant, voilà une multitude de cristaux sortis du cratère tout formés ;

peuvent-ils l'avoir été par un premier refroi-

dissement de la lave ?La masse énorme de cette lave sortie du pied du cône, contient elle-même une quantité prodigieuse de ces schorls ; on en -distingue toutes les tranches sur la surface des, fractures. Cette même lave, et les jets de ses explosions, présentent un autre fait intéressant : elle ren'une mulferme , outre les titude de petites lamelles cristallines de couleur schorlspyroxènes' blanchâtre, qui n'ont point de forme régulière et paraissent n'être que des :éclats d'une substance qui se délite par la:Chaleur. Ces lamelles

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