Journal des Mines (1806, volume 20)
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011,YCTOGRAPIlit se trouve très-fréquemment dans l'asbeste , et toujours il est très-riche en argent. Le fer et le manganèse, l'un et l'autre oxysont généralement répandus dans les filons des Chalanches
- le dernier présente même une
dés' des plus riches gangues en argent. Le plomb se trouve à l'état sulfuré, et quelquefois à l'état phosphaté. Le mercure enfin se trouve encore dans les gangues des Chalanches , et souvent même il y est très-abondant.
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Au-dessus des mines d'argent, on trouve deux gorges, dont l'une se dirige à l'Est, et l'autre à l'Ouest; elle se retrécissent peu à peu
jusques au pied des pics les plus élevés. La gorge occidentale appelée le Clos du CheTerrain se?, condaire , valier, , présente un sujet d'étude intéressant, gite l'existence d'une couche de houille sèche , dite thracite. anthracite, entre des couches d'argile schisteuse à empreintes végétales, déposée sur une brèche granitoïdes : celle-ci recouvre immé-
diatement les roches primitives de gneis ou
d'amphibole, qui recèlent les fil ons d'argent (I) Au Nord des Chalanches enfin est une arête Chaîne de zielie"nnti ou crête aiguë qui rejoint les pics les plus élevés de la grande chaîne de Belledonne, laquelle
s'étend depuis Vizille jusques à Allevard , remontant vers les hautes montagnes de la Mau- Tienne. Cette chaîne de montagnes est connue par le nombre et la variété de ses riches filons métalliques. (1)Jounzal des Mines tome 14, page 16 I , et tome 16,, page 449.
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La géologie de la montagne des Chalanches présente de grands faits, et des sujets variés d'observations sur les catastrophes qui ont détruit et renversé son organisadon primitive sur les tourmentes qu'elle a éprouvés postérieui'ement à son bouleversement, sur le nombre de ses filons , sur leur formation, leur change-
ment continuel de puissance, de direction
d'inclinaison et de richesse ; enfin, sur la réunion de tant de substances diverses séparées alliées ou combinées les unes avec les autres, et modifiées sous des rapports très-différens et
très-multipliés. Dolomieu avait vu plusieurs fois cette montagne; il ne pouvait se lasser de l'étudier, et il se promettait encore de la revoir, lorsque la
môn l'enleva aux sciences, à ses amis et à ses disciples. Son génie vaste, profond et observateur, s'était. exercé .sur les révolutions qui ont imprimé aux Chalanches le cachet ineffàçaMe de leurs grands et puissans effets. Il avait - formé un système, dont il croyait avoir trouvé les pièces justificatives dans les montagnes environnantes. Où aurait-il borné le champ de ses vastes et savantes conjectures, si après avoir vu les flancs de cette montagne primitive, coupée et déchirée dans tous les sens par cette inconcevable multitude de filons failles (1) , il eûtre connu qu'à son Sommet, comme à sa base, le terrain secondaire modifié et caractérisé par des 'circonstances particulières, anncinçait encore des révolutions postérieures , aussi sur(s) Les filons des Chalanches , par leur multiplicité , ont été comparés avec raison à l'amas de gaïer en Saxe.
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