Journal des Mines (1806, volume 20)
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MINES D'OR
DU DEPAIITEMENT DE L'IS11.1.,
nites. L'inclinaison et la direction de ses couches éprouvent de grandes variations, mais en général elles penchent du cêté du Nord, sous un angle plus ou moins ouvert, et qui parait déterminé par la pente de la roche primitive sur laquelle est posé ce calcaire. A l'extrémité Sud de la,montapine , sous le Villard-Eymont la roche micacée est recouverte par des roches cornéennes amigdaldides , qui dans la décomposition de leurs globules calcaires , affectent un aspect psezzdo-volcanique.
de nouvelles attaques, pour extraire du cristal de roche ; leurs travaux se bornèrent à une fouille de i i mètres de profondeur , dans la-
s. II. Filon ou Mine d'or de la Gardette.
M. Binelli , alors directeur. Celui-ci en fit l'essai; il reconnut la présence de l'or ; il fit un. voyage sur les lieux; mais il ne put se persuader que les échantillons essayés eussent été prisdans le filon.
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Nature,
Manière
Découverte.
Le filon de la Gardette est de quartz en masse
qui s'est cristallisé partout oti la matière siliceuse n'a pas été assez abondante pour remplir toute la capacité du filon. Il est encaissé dans le gneis. La direction est à l'Ouest-Nord-Ouest vers 7 heures de la boussole du mineur ; son inclinaison au Midi est. de 8o degrés ; sa puis-
sauce varie entre 6o, 8o, 90 centimètres et au-delà. Sa longueur a été reconnue sur plus de 45o mètres du pied à la cime de la mon-, ta gne Les premiers travaux faits sur ce filon sont du commencement du siècle dernier. Ils avaient été en trepris par des Montagnards qui les aban-
donnèrent faute de moyens , soit pécuniaires, soit intellectuels. En 1733 , on y fit quelques recherches par ordre du Roi ; mais elles furent mal dirigées et n'obtinrent aucun succès. ,11 1765, des ha.bitans de la Gardette firent
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quelle ils trouvèrent quelques indices d'or
dans des cristaux de plomb sulfuré déposé sur les aiguilles de quartz. En 1770, après la découverte de la mine d'argent des Chalanches , un nommé Laurent Garden attaqua le filon, et après plusieurs journées de travail, il trouva dans la gangue plusieurs échantillons d'or parfaitement caractérisés, qui
furent apportés à la fonderie d'Allemont , à
Ce ne fut qu'en 1779 que l'existence de la mine d'or fut réellement constatée : Laurent
Garden ayant, pour la seconde fois, apporté des échantillons à Allemont , M. Schreiber , nou-
veau directeur, en fit lui-même l'analyse, et se transporta sur les lieux, où.il frit frappé de l'analogie qui existait entre la gangue du filon, et celle des échantillons qui lui avaient été remis par Garden; il ordonna quelques attaques.
Il recueillit lui-même de l'or natif et un mé-
lange de plomb, de cuivre, de zinc et d'argent,
qui à l'analyse lui donna encore des indices d'or.
S. III. Exploitation. Sur le rapport de M. Schreiber, M. le Comte de Provence ayant ordonné des travaux de reclerche et d'ex- ploitation dans la montagne de
Mine d'os constatée.