Journal des Mines (1806, volume 20)
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SUR L'OR NATIF
j'oubliais de faire mention de leurs estimables travaux. Je dois, à ce propos, citer M. de. Robillant, qui en parlant des paillettes d'or qu'on trouve dans le sable de l'Orco , dit très-positivement : (c Cette rivière charrie de l'or que » les gens du pays ne reconnaissent qu'audessous de Pont jusqu'au Pô; ce qui a con7; D> firme l'opinion reçue des gens les plus versées clans l'histoire naturelle de ce pays, que c'est des ravins et collines que ces paillettes
d'or sont arrachées et entraînées dans le D, fleuve , par la rapidité des eaux, dans les DD
teins orageux
(1). Ce précieux métal
ne vient point des hautes montagnes , puis-
qu'il ne s'en trouve plus au-dessus de Pont, >, mais il dérive des corrosions des terres rouges, dont la plupart de ces collines et de ces D> plaines sont constituées et qui , dans les tems orageux, sont emportées dans le fleuve )) principal (2) ». M. Balbo adopte, en général, l'explication de M. de Robillant sur cette espèce d'or natif, ",
dans SOU savant Mémoire sur le sable a.urifère , qu'on de P Orco. cc Personne n'ignore, . Mais je . D> fait dans l'Orco la pêche de D> ne crois point qu'il soit également connu que )3 ce n'est pas seulement dans le lit du fleuve ,DD que l'on rencontre de l'or, mais que c'est
Pétenclue de plusieurs milles, les particules de ce métal se trouvent
DD encore dans D> que
Voy. De Robillant , Essai géographique des états de terre-ferme du Roi de Sardaigne , dans les Ménzoires de l'Académie Royale de Sciences de Turin ,i'pour les années 5784, 85, seconde partie, pag. 234. Ibid. pag. 268.
EN PAILLETTES, etc.
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partout plus ou moins mêlées avec le sa-. ble. , L'on assure très-positivement qu'on. D, en trouve dans tous les petits ruisseaux qui coulent entre Falperga et Rivara. . Je ta.>> chai de découvrir, si toutes les eaux ont leur D> source assez proche l'une de l'autre, pour
D> donner lieu à croire qu'elles tirent toutes éga-
>> lement de la même mine l'or qu'elles alliénent : telle étant la fàçon dont le vulgaire, et même la plupart des savans , ont coutume -DD: de rendre raison de l'or qu'on trouve dans
les rivières. Mais j'ai été pleinement convaincu que les eaux dont je parle, viennent
de différentes hauteurs assez éloignées entre D> elles, de sorte que, comme l'on ne saurait )) imaginer que clans tous ces endroits il y ait D> des mines qui puissent leur fournir de l'or D, ilfaut nécessairement avouer que les ), lettes de ce métal rte sont pas détachées;
chaque jour, par l'action des eaux, » entramées par leurs courans mais que. ceux>, ci les trouvent déjà dans le sol même, sur lequel ils passent Et ailleurs il pme fort à propos sur l'observation. . s'ai)» que » les couches aurifères disparaissent en remon» tant POrco ; que l'on n'en trouve tout au plus D, que jusqu'à Pont; que plus haut on en perd la trace, quoiqu'on soit encore très-éloigné D> de la source, tandis qu'en descendant dans la .
DD plaine, ces couches sont mises chaque jour à
découvert par l'action des eaux, et sur-tout
à l'occasion des débordemens
(1) DD.
(i) Mémoires de l'Acad. Dayale de Turin , pour les
années 1784 , 85 seconde partie , sur le sable aurifère de l'Orco rag. 404,-407.
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