Révisions de la page | Historique de transcription | Journal des Mines (1806, volume 20)

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sun L'OR NATIF, etc.

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d'or clans les végétaux. Berthollet a retiré environ 2 grammes, 14/1 oo ou 4o grains 8/25 d'or de 489

hectogrammes ou un quintal de cendres. Les environs de S.-Georges n'ont, jusqu'ici, présenté des paillettes dans les terres labourables;

elles ne se trouvent que dans la couche qui est au-dessous de la couche extéreure argileuse, dont la surface est cultivée ; la couche aurifère

se trouve , cornme je l'ai déjà remarqué, en quelques endroits, à plus de 3o pieds de profondeur au-dessous de la couche argileuse'.

Il ne s'agit point du tout ici de parcelles d'or mêlées au terrain par la décomposition des plantes , ou fournies aux plantes par les terrains. Je ne doute nullement queles paillettes d'orque l'on retrouve dans les environs de S.-Georges, reconnaissent la même origine que celles que l'on rencontre depuis Pont j usqu'àl'embouchure de l'Or-co , et du Mallon dans le Pô, depuis Valperga et llivara jusqu'à Aglié et S.-Georges; ainsi que de celles que le do cteur Bonvoisin a observé dans les terrains qui se trouvent dans les environs de Chailant , dans la vallée d'Aoste. C'est là que l'on-a trouvé la fameuse pièce d'or natif que l'on conservait à l'Arsenal. On a quelquefois trouvé ,clans cette étendue, des morceaux d'or du poids d'un louis; n parle même d'autres morceaux de la valeur de plus de ioo livres. Ilest probable que l'or, quel:on trouve répandu dans les terrains de la val-

lée de Brozzo et autres endroits, reconnaît la même source. J'hasarderais mes conjectures à cet égard dans la seconde partie de ce Mémoire, où j'entrerai dans de plus grands détails sur la nature des pierres et des terres de la couche aurifère, ainsi que sur la nature des terrains où elles se trouvent enchâssées.

NOTE Su quelques Pseudomorphoses observées clans Les substances quifontpartie de la Collection minéralogique du Conseil des Mines. Garde du Cabinet de Minéralogie du Conseil des Mines.

Par M. TONNELLTER

LE s minéraux qui cristallisent régulièrement, ne se présentent pas toujours sous des formes qu'on puisse regarder comme leur appartenant en propre. Souvent ils prennent celles des corps organiques, et quelquefois celles des substances comprises dans le même règne , mais d'une nature différente de la leur. On a désigné ces formes d'emprunt par les noms de pseudomorphoses , de speudo-cristaux , et cette dénomination leur convient d'autant plus, que si ces formes ne trompent pas toujours , elles peuvent du moins, dans quelques circonstances, en imposer et faire prendre le change sur leur véritable origine. D'ailleurs, elles offrent, dans quelques cas , des énigmes difficiles à expliquer, parce qu'on ne devine pas toujours les substances qui ont prété leurs formes naturelles , quoique l'on reconnaisse bientôt sous le masque qui les couvre, celles qui se les sont en quelque sorte appropriées. Les pseudomorphoses que j'ai eues principalement en vue , en rédigeant ;cette Note , ()nt ceci de remarquable,

,iquelles se montrent dans des minéraux ordinairement amorphes telles sont le talc stéatite ( speckstein de Wer-

ner) et la serpentine. La fleure qui ne permet que dans des cas extrèmement rares , à. l'espèce dont ces substances , sont des variétés , de prendre ses propres formes , semble