Journal des Mines (1806, volume 20)
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sur cette subs, de nos premières connaissances l'analogie dés fortance. Ce savant, .guidé par dans la seconde édiCristallines, a réuni mes tion de son immortel ouvrage de Cristallographie , sous le nom d' hyacinte , plusieurs substances qui forment aujourdui autant d'espèces distinctes, et qu'il était bien éloigné de regarder point comme identiques_ quoiqu'il ne les ait aurait * différens qu'il distinguées par des noms fallu créer. Il est aisé de reconnaître, dans la
description qu'il a donnée de sa secondedevariété d'hyacinte , la variété dioctaèdre et la la meionite. Outre la localité de la somma indide la niasse qui sont couleur blanche quaquées, il y est dit que les deux pyramides primitif de Phyacinte ( zircon drangulaires de à huit faces séparées par un prisme -llaii-y) sont hexagones, carrées et inégales alternativementdernières produites par rectangulaires ; que ces des arêtes du prisme , tantôt lila troncature moins néaires on peu apparentes ,tantôt plus ou des pyratoujours aux faces larges, répondent hexagones du mides , tandis que les plansmêmes faces ; ce prisme sont alternes avec ces meionite diocqui convient parfaitement à la
taedre (fig. 4, pl.
run.
M. Haily a fait quatre espèces des substances décrites par Royné de l'Isle. et jargon de l'an10. Le zircon ( hyacinte divisible en octaèdre à cienne minéralogie ) lequel se soudifaces triangulaires isocèles , passeraient vise parallèlement à des plans qui des faces. par les sommets et par les apothèmes des Allemands ; 2°. L'harmotôme (kreustein andréolithe du Hartz ) divisible en.: cruche et
Strit LA MEIONI'PE, eté 167 octaèdre rectangulaire, qui se soudivise arêtes contiguës au sur les sommet. 3° idocrase (vésuvia.n. de Werner ; hyacinte des
volcans) divisible parallèlement aux pans et aux dia,onales d'un prisme droit à bases carrées, peu différent du 40. La ineioni te (rnyacintecube. blanche de la soin.nia de Romé de l'Isle ) divisible aux pans d'un prisme droit parallèlement à bases carrées (fig. 2). En circonscrivant espèces, le savant auteur de la Théorie surces la structure des cristaux, n'a fait qu'appliquer le principe g,énéral qui a. servi de base à la classification des espèces dans la méthode qu'il a publiée. occasion la marche qu'il Il a suivi dans cette a tenue, lorsqu'il séparait, pour les distribuer ensuite convenablement , les substances hétérogènes , dont l'ancienne minéralogie avait composé son espèce schorl , ou lorsqu'il démontrait quatre espèces distinctes jusqu'alors de zéolithe; en un mot,confondues sous le nom faire la nzeionite , M. Haüy apour espèce de fait usageune des moyens qui l'ont si bien servi formes que lui doit la pour opérer les utiles ré.= minéralogie, et dont le résultat a été tout à la fois plus nette des espèces, et une circonscription régulière des objets Les une classification plus titres de la meionite , pour être admise comme espèce dans le tableau de la science, 'sont donc aussi que ceux de plusieurs incontestables espèces établies par le même savant , et qui ont été généralement adoptées. Parmi les personnes qui collection minéralogique duviennent étudier la Conseil des Mines, 3/1 2--