Journal des Mines (1806, volume 20)
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N O'T E
seule forme primitive et une seule forme do
molécule intégrante. Ainsi pour prouver que la meionite ne peut être une variété de feld-spath il suffit de démontrer que les formes primitives qt les molécules intégrantes de ces deux minéraux -sont très-différentes.
I. Feld-spath. La forme primitive du feldspath, suivant M. Haiiy , est un parallélipi-
pède obliquang,le dans lequel l'incidence de Id sur P est de 90d; celle de 11(1 sur T,d.e 120d.; et celle de TsurP, de 28' 17". Voyez dans 1a J. , ce solide représenté dans la position que M. Mohs lui-même lui a donnée, comme étant favorable à la comparaison qu'il fait des deux Substances. M. Haiiy observe, il est vrai dans son Traité, que les coupes parallèles à ./lî .,et à P sont très-nettes et très-fhciles à obtenir:, tandis que le plus ordinairement, celle qui est parallèle à T, se laisse seulement entrevoir par le chatoiement à une vive lumière ; mais depuis
l'impression de son Traité, ce savant a retiré du feld-spath , par la 'division mécanique , des noyaux qui présentent le joint parallèle à T d'une manière très-nette et très-prononcée ; il en a montré publiquement dans ses derniers cours , et en a distribué à ses auditeurs. La forme primitive du feld-spath , une fois bien reconnue , il s'agit de savoir , si en par-
lant de ce noyau , on peut obtenir, par des lois de d écroissemen s les l'ormes de la meionite
Mais d'abord la seule inspection_ des cristaut prouve l'impossibilité d'y réussir. En effet, la (I) Traité de Minéralogie, tom. 2 , pag. 591.
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SUR LA MEIONITE , etc. 171 Ineionite a les quatre faces de ses sommets égament inclinées entre elles et .sur les faces laté-
rales. Or, cette symétrie n'est compatible qu'avec une forme primitive qui serait un prisme à bases carrées , comme dans la mésotype ou un oc-
taèdre rectangulaire , comme dans le zircon, espèces qui présentent toutes deux des formes analogues à celles de la meionite , quoiqu'avec des incidences différentes. Il en est tout autrement des formes du feld-spath ; celles-ci portent en quelque sorte l'empreinte de l'irrégularité de leur forme primitive par le défaut de. Symétrie des faces qui naissent sur des parties semblablement situées. Les détails suivans m'ont
paru nécessaires pour donner plus de dévelop pement et de force à cette preuve. La //g' . 3 représente une des formes de feld-
spath', dans laquelle les faces 111 P, Tde la A. i sont conservées, et la face 0 résulte dix décroissement
d'après la position qu'a ici le
noyau. M. Mots a fait choix de cette forme
parmi toutes celles du feld-spath, comme étant la plus simple et la plus propre à le conduire au but qu'il s'est proposé , de ramener les formes de la meionite à celles du feld-spath. D'une autre part lalrg. . 4 représente la meionite.dioctaèdre. Il s'agit maintenant de comparer entre elles ces deux formes ; et je préviens le lecteur que c'est ici le point essentiel de la discussion, M. Mohs ayant mesuré l'incidence de T sur P, dans le cristal de feld-spath, j. 3, a trouvé qu'elle était sensiblement la même que celle de sur 111 dans la meionite dioctaèdre , 4), 4 Le calcul n'indique en effet, outre ces- deux. M4