Journal des Mines (1806, volume 20)
Page : Image 98
Révision de 9 mars 2015 01:59:12, edited by Anonymes
186
DU MINERAI D'ALUN DE LA TOLEA
nate de soude, et le tout soumis à l'action.d'un feu d'abord modéré, et 'ensuite assez fort po-Ur le fondre. La Masse refrOidie avait l'aspect d'un
émail blanc. Elle fut bien pilée ; ôn versa dessus'; jusqu'à sursatüration , de l'acide muriatique, et on évapora jusqu'à siccité. Le résidu délayé et
étendu-da:il laiiSa.'de la silice,.éfiti étant r ou gie ,pes,à ii3rains.
fat partagée en b La 'dissolutiofl mttrnttitftie V-erSaséle la disson , deu..4,pa.rtieS lution de 3-riuriaite de baryte il se prkipita du sulfate de baryte , lequel, rougi, pesa 5-0 grains; ce qui indique 16,5 grains d'acide sztlfurique concret. c. L'autre moitié fut précipitée par l'ammoniaque. Le précipité était de l'alumine, qui, purifiée ;Llavée et 'grillée, pesa 19 grains,
ET DU SCHISTE ALUMINEUX TERREUX , etc. 187
D'après cela ioo parties contiennent : Silice.
56,50
Alumine, Acide stilfurique
19
4 3
99
Ces parties constituantes sont les mêmes, sous le rapport de, la qualité, que celles trouvées par M. 'Vauquelin; ainsi qu'il suit : Alumine Silice
Acide sulfurique Potasse. . . . ; Eau.
-
D.
16,5o
Potasse. Eau.
43,92 24 .
25 3,o8 4 100
La différence que ces analyse a présentent , sous le rapport de-la quantité respective des parties con stituaneS--;- vient sans doute d'une différence dans la Composition même des-.... échantillons analysés. '
Cent grains de minerai furent mêlés avec 200 grains de nitrate de baryte cristallisée, et rougis.
La masse qui en résulta fut broyée, délayée sulfurique. On dans l'eau, sursaturée d'acide évapora, jusqu'à ce que la masse saline feit médiocrement sèche ; on délaya dans l'eau, on fit bouillir, neutralisa avec l'ammoniaque, et fil-
tra. La liqueur évaporée, et le résidu rougi dans creuset de platine, laissa 7 grains de sulfate de potasse, lesquels renfermaient 4 grains de potasse pure.
I I.
Schiste alunzineux-terrezzx de Freienwalde. ,
Le minéral qui fournit l'alun de Freien-vvalde-;
doit , sans aucun doute, son origine au règne végétal, et paraît provenir d'une altération du-
Braunko/de (pois bituminisé compacte (1)). (1) Voyez Journal des Mines eN°. 105 , page 198 et suiv. ce (pie les minéralogistes Allemands détsignent sous lé nom clé Braunkohle.-,'
N4