Révisions de la page | Historique de transcription | Journal des Mines (1806, volume 20)

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1111 MINERAI D'ALUN DE LA. TOLFA

peut déterminer le rapport ainsi qu'il suit

i000 parties de minerai donnent 46 grains de sulfate de baryte, qui contiennent 15,18 parties

ET DU SCHISTE ALUMINEUX TERREUX, etc. 191

parut exercer que peu d'action sur le minerai. En versant goutte à goutte de l'acide nitrique,

il se dégagea du gaz nitreux, et la couleur noire du minerai passa au brun. La dissolution. filtrée fut d'un jaune d'or le muriate de baryte

d'acide sulfurique concret; il en faut 7 parties pour neutraliser les 5 parties de chaux : y compris l'eau de cristallisation, on peut admettre 15 parties de gypse ( sulfate de chaux) dans le minerai. Les 8,18 autres parties d'acide

sulfate de baryte qui, rassemblé et rougi, pesa 54 grains.

sition.

a. Mille deux grains de minerai ( encore doué de l'humidité qu'il a dans la mine) fu-

avec 8,5 parties de fer, donnent environ 1 parties de,.vitriol de fér à l'état de décompo-

Detix, cents grains de minerai furent mis à bouillir dans de l'eau avec 400 grains de carbonate de soude sec. On filtra, et la liqueur présenta une couleur d'un brun noirâtre trèsfoncé. On y versa peu à peu de l'acide inuria tique et il ne se manifesta aucun indice de gaz hydrogène sulfuré ; il se forma un dépôt

limoneux, d'un brun noirâtre, occupant un

grand volume, lequel, ramassé sur le. filtre et séché, pesa 12 grains. Chauffé dans un creuset de platine , il brûla sans donner sensiblement l'odeur de soufre , et laissa un grain d'alumine blanche.

Deux cents grains furent mis en digestion dans de l'acide muriatique. On ne put remarquer le moindre indice de gaz hydrogène sulfuré, soit par l'odorat, soit' en portant à l'ouverture du vase un papier sur lequel on avait écrit avec de l'acétite de plomb. L'acide ne

produisit un précipité abondant ; c'était du

rent mis dans une cornue de verre garnie d'un appareil pneumato-chiniique. Il se dégagea 220 pouces cubes de gaz ; c'était un. mélange de gaz hydrogène sulfuré et de 'gaz hydrogène carboné : si on en approchait une lumière ,' il s'enflammait et brûlait avec une flamme bleue ;

si on le secouait dans un vase contenant de l'eau, il était absorbé à moitié. De la dissolu-

tion de plomb versée dans de l'eau qui en était imprégnée, donna un précipité d'un brun foncé, qui était du sulfure de plomb.

h. Le liquide qui était passé dans la disso-

lution , pesait 133 grains : il était aqueux, jaunâtre, troublé par de légers flocons de carbone

sulfuré; et son odeur était celle de l'ammoniaque sulfuré étendu de beaucoup d'eau. Il colorait en bleu le papier ( !adulais) rougi, et exhalait une vapeur blanche, lorsqu'on en approchait une baguette dé verre -humectée d'acide inuriatique filmant. On en laissa tomber

une goutte dans une dissolution de plerrib, et le nietal se précipita en brun. Onle-kentralisa

Ili;