Journal des Mines (1806, volume 20)
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ET DU SCHISTE ALUMINEUX TERREUX, etc. 193
DU MINERAI D'ALUN DE LA TOLEA
à l'aide de quelques gouttes d'acide muriatique et il devint légèrement laiteux : on filtra, évapora , .et on eut 2 grains de sel ammoniaque.
sée pendant l'ébullition, par du carbonate de potasse, donna un léger indice de carbonate de magnésie.
Le résidu qui était dans la cornue, pesa
75o grains; il avait l'aspect d'une poudre char-
boueuse noire : on le brûla sur un têt, et il
perdit 90 grains, qui était le carbone consumé. On prit la cinquième partiedes 66o grains restans (132. grains); on la mit dans le double de son poids de soude caustique, et on la fit griller. La masse refroidie fut d'un brun verb dâtre:; et doun.a une teinte d'un vert clair à l'eau dans laquelle on la délaya. On sursatura avec de l'acide muriatique , on évapora, redelaya dans l'eau, on filtra, et la silice resta
au fond
après avoir été rougie, elle
pesa.
8o grains.
On précipita la liqueur, passée an filtre, par du carbonate de potasse ; le précipité fut lavé, et on le lit bouillir dans une lessive de po: on précipita tasse quise chargea de cette terre par le muriate d'ammoniaque; lavée et rougie, elle pesa 32 grains.
Le résidu brun qui resta.dans la lessive
alcaline , fut dissous dans l'acide sulfurique et évaporé jusqu'à siccité. Pendant l'évapora-
tion, il se déposa du sulfate de chaux, qui, ramassé avec précaution, pesa 2 grains. La
masse sèche fut fortement grillée , et puis lessivée : l'oxyde de fer, ramassé sur le filtre, fut séché, humecté avec un peu d'huile, et rougi en vaisseaux clos ; il donna 14,5 grains d'oxyde de fer attirable. La liqueur restante décompo-
Cent grains (1) ont été mis dans une petite
cornue de verre, qu'on a placée sur un bain. de sable : on a poussé le feu avec assez de ménagement, de peur qu'il ne pût se dégager aucun gaz, ou se faire aucune décomposition sensible, et qu'il n'y eût que l'eau de volati-
lisée. La quantité qui s'en dégagea fut de 21,5 grains ; elle opalisait à peine, et n'avait qu'une très - faible odeur de gaz hydrogène sulfuré. Il s'était en outre déposé un très-léger enduiit de soufre sur le col de la cornue. Le minerai étant séché, fut brûlé sur un têt; la combustion se fit sans flamme,gilinnée, et n'exhala qu'une faible odeur sulfureuse. La
perte en poids , qui fut de 45 grains, repré-
sentait la quantité de soufre et de charbon qui furent brûlés , et peut - être aussi une, petite quantité d'eau qui restait dans le minéral. Le résidu fut dissous dans un, mélange de 200 grains d'acide. Sulfurique et de 400 grains d'eau ; on évapora jusqu'à siccité, et on lit for-
tement rougir pendant une demi- heure. On
lessiva le residu , on filtra, on précipita avec l'ammoniaque , et on obtint 0,5 grains do magnésie.
(i) Il me parait qu'il y a ici une faute d?impression ; il
fallait cieux cente au li.eu-14,çent.
il