Révisions de la page | Historique de transcription | Journal des Mines (1806, volume 20)

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DU MINERAI D'A LUN DE LÀ TOLFA

siccité-, d. La liqueur fut évaporée .jusqu'à qu'il ne s'en

ce et le résidu fut chauffé jusqu'à blanche. Ce qui resta, dégageât plus de vapeur formé c'était un sel neutre pesait 4L'i grains ; de pode sulfite et de muriate d'un mélange tasse. Comme ce dernier sel était nécessairement on peut bien aussi: tout formé dans le minerai, du premier, n'y était admettre que la potasse elle en forpas libre ; mais qu'a l'état neutre, Jusqu'à ce mait une vraie partie constituante. aient mis à même que des essais plus en grand plus exactement le rapport entre de déterminer deux sels, j'estime que celle de la quantité de ces muriate de potasse comme sulfate est à celle.de trois est à un. F. de Les résultats des essais que nous venons de nos, à rectifier quelques-unes citer, servirontchimiques sur le schiste alumiconnaissances de Freienvvalde , et sur ceux de neux-terreux même nature il n'y a point de 1°. Dans leur composition, du carbone

car ils

bitume , mais seulement bitumineuse par la ne donnent point d'huile dans des distillation ; et lorsqu'on les grille manière du vaisseaux ouverts, ils brûlent a la charbon, saris flamme ni fumée. s'oxygène pen22. Le soufre du min.erai, qui ainsi l'acide dant l'exposition à l'air, et forme de l'alun, à la production slulfurique nécessaire combiné à l'état de pyrite pas ne s'y trouve (abstraction faite de la pyrite accidentellement

ET DU SCHISTE ALUMINEUX TERREUX

etc. 195 mélangée au minerai), mais il. est intimement uni au carbone, ét d'une manière qui n'est pas encore suffisamment connue. Avec les meil-

leures loupes, on ne peut découvrir le plus petit atôme de pyrite, soit dans le minerai, à son état naturel, soit après l'avoir trituré et lavé à la sebile avec soin (1). Dans cet état de Combinaison avec le carbone, le soufre est protégé contre l'action dissolvante des alcalis, et il ne donne pas du gaz hydrogène sulfuré avec muriatique. G.

Quant à la détermination du rapport quan, titatif des parties constituantes que nous avons indiquées, elle présente quelques difficultés,

provenant principalement de l'intime union. entre le carbone et le soufre : la séparation de ces deux substances ne pouvant s'exécuter par la voie sèche , sans qu'il ne se forme en. même - tems de nouvelles . combinaisons gazeusesi

Les parties essentielles du minéral, comme

minerai d'alun, sont l'alumine et le sozg`i-e.

(i) J'ai observé dans plusieurs houillères , notamment un fait qui pourrait bien avoir quelque rapportd'Anzin' avec celui que cite M. Klaproth. Les houilles dans celles

qui produisent les feux grisous ( dégagement de gaz inflammables) ne renferment point de pyrites , au moins discer-, b es à l'ceil; et dans le même lieu, des houilles qui renfe,rment beaucoup de pyrite-, sont eç.pli-)i-ées sans aucun& danger.