Journal des Mines (1806, volume 20)
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STATISTIQUE MINERALOGIQUE
etc.
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qui le séparent d'avec la Lozère , d'une part, de et de l'autre, entre l'extrémité Sud-Ouest de la chaîne, et la rive gauche cette même
Selve, depuis la Guyole jusqu'à Bahn.ars : c'est ce ruisseau qui sert à raccorder le bassin du Lot avec celui de la Truyère, ainsi que nous aurons occasion de le faire voir.
THÉORIE DE la Jà4rication de l'Acide sullitrique. Mémoire lu à la Classe des Sciences physiques et mathématiques de l'Institut national de France, le '20 janvier 1806, par MM. DESORMES et CLÉMENT.
(La Suite au Numéro prochain.
ON a diverses opinions sur l'utilité .du nitrate de potasse dans la fabrication ordinaire de l'acide sulfurique ; les uns croient que c'est la haute température que sa déflagration produit qui détermine la formation de l'acide sulfurique; d'autres pensent que c'est au nitrate qu'est due la quantité d'oxygène nécessaire au complément de la Combustion , que l'air atmosphél'Igue a commencée ; quelques personnes ont encore supposé qu'il pouvait y avoir de l'eau
décomposée , etc. Nous ne nous occuperons
que de la réfutation des deux premières hypothèses , qui paraissent d'abord les 'plus probables.
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La première n'est pas soutenable.; car en même tems que l'on ajoute du nitrate de potasse au soufre, on y mêle souvent de l'argile et de l'eau , qui toutes deux ont l'effet de diminuer la température ; l'une, en rendant la combustion plus lente , l'autre , en enlevant à chaque instant, pour devenir vapeur , une grande quantité du calorique dégagé ; on sait de plus que le soufre brûlé seul a une température très-élevée ,-par exemple, de leo° degrés