Journal des Mines (1806, volume 20)
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256 SUR LE TRAITEMENT Mis.TALLURGIQtrE
nerai que je désire appeler l'attention, parce que l'objet de ce Mémoire est de faire connaître toute l'importance du rôle que joue ce minéral dans la fonte du cuivre pyriteux. On a fait beau-
coup d'essais pour le remplacer par d'autres substances terreuses , mais ils ont été sans suc-
cès; et sans la découverte d'un filon de quartz auprès de l'établissement de Chessy, , on aurait sans doute été forcé de cesser de fondre le minerai pauvre. quelques résultats , qui serviront à confirmer ce que j'ai avancé.
Le minerai pauvre , dont j'ai parlé , est appelé à Chessy mine maigre, parce qu'on en a séparé la mine jaune, beaucoup plus riche, qui est grillée et fondue à part : il ne sera question que de la mine maigre. Le minerai cru que l'on grille soi-même ou celui grillé en grand , ne donnent , le plus souvent, point de cuivre à l'essai : avec quatre parties de flux noir , j'ai obtenu, une seule fois , i+ pour lao de cuivre assez pur, en opérant sur le minerai grillé en grand. L'analyse chimique du même minerai ne m'a pas donné plus de 4 à 5 centièmes de cuivre ; mais il contient de 36 à 55 de fer métallique , suivant qu'il est mélangé de gangue, plus ou moins humide, et plus ou moins bien grillé. La moyenne du fer peut être portée à 4o centièmes. Les mattes obtenues de la fonte en mine, équivalent à 7 centièmes du poids du minerai employé : elles contiennent environ 25 de soufre, 4e de fel m'étallique , et de 25 à 27 de cuivre. Il est important de remarquer que sur 45 parties de fer métallique introduit dans le fourneau, il n'en reste plus dans les mattes, après la première fonte, que trois ou quatre parties , ou environ 4o du total; le zinc est volatilisé en entier dans cette opération. Ces mattes sont grillées et refondues ; on obtient : du cuivre noir, qui contient de 1. à 2 centièmes de fer métallique et des Mattes riches , contenant environ 21 de soufre 66 de cuivre et 8 de fer métallique ; je nie suis assuré , par divers calculs , qu'il na reste pas clans ces .deux produits,. .
DU curv.RE EYRITEUX , etc.
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'Des composans du minerais, le soufre est séparé, en grande partie, par le grillage, et le zinc se vaporise pendant la première fonte ; mais le fer, dont la proportion. à l'état métallique, s'élève au moins à 4e centièmes de la masse à fondre, est sans contredit le plus embarrassant par sa quantité, et parce qu'en se réduisant il engorge le fourneau et arrête l'opération. L'addition du quartz a pour objet d'en-
traîner le fer hors du fourneau : en effet, les
Effet du quartz.
du analyses présentées cidessus, font voir qu'il se paratiuu fer. forme une combinaison entre la silice et l'oxyde de fer; que cette combinaison homogène devient assez liquide ,à la température des fourneaux, pour laisser séparer le cuivre et les mattes, par la seule différence des pesanteurs spécifiques ; et l'on sait qu'elle est elle - même enlevée de dessus le bassin d'avantfoyer pendant la fonte. Je ferai observer combien cette combinaison La silice doit être forte pour empêcher la réduction dee.ycl.'e la
l'oxyde der, et pour qu'il cède le soufre
au icice l'ocxtymde
cuivre , ce qui n'arrive point lorsqu'il n'y a d.uesfir,-. et aucune circonstance particulière- , telle .qu' est certain j ,in un ici la présence de la silice : c'est un fait cons- rtiirterec tant en métallurgie, que le fer enlève le soufre le soufre. un centième du fer contenu dans le minerai grillé, tandis renferme près de la moitié du cuivre qui y était en si petite proportion. Le fer a donc été séparé et entralné dans les scories puis-
qu'aucun autre produit n'en retient une quantité un peu
considérable. Le sublimé ou cacInzie des fourneaux n'est que de l'oxyde
de zinc, dans lequel il y a seulement des traces de 'cuivre et point de fer.