Journal des Mines (1806, volume 20)
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EXAMEN CHIMIQUE DU SCHISTE
QUI ACCOMPAGNE LE MILINITE.
tion , du sulfate de magnésie. En .le redissol, vaut , il se trouva i grain de sulfate de chaux ; ce qui indique grain de chaux. Après qu'on. eut Séparé ce sulfate , la dissolution fut mise sur le feu, et décomposée par le carbonate de soude. Le précipité lavé et fortement rougi, pesa 16 grains : c'était de la magnésie, qui contenait une légère trace de manganèse.
Une seconde analyse qui fut faite dans l'intention d'extraire la potasse ou la soude, en indiqua bien la présence , mais en quantité
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e, Le résidu rouge pâle (d) a été dissous dans
- il est
l'acide muriatique à l'aide de resté de la silice, qui ,étant rougie, a pesé 2=i gr. ; dissolution a été saturée parla potasse caustique, et il S'en est précipité de l'oxyde de fer étant rougi, a -pesé 8 grainsLa liqueur alcaline sursaturée d'acide Muriatique , et préqui, cipitée par le carbonate de sonde, a donné 1 gr, d'alumine. Dissoute dans l'acide 'sulfurique,,
auquel on ajouta de l'acétate de pétasse, elle cristallisa en alun.
D'après cela, cent parties du minéral coikz. .tiennent /81:2,551
Magnésie Oxyde de fer Carbone. Alumine. Chaux.
Eau et gaz échappés. Perte.
62,50 8
4 0,75 0,75 0,25 22
'175
impondérable.
De même , la petite quantité de gaz acide carbonique retirée par la distillation, ne doit pas être regardée comme une partie constituante du minéral ; elle est, ainsi que le gaz hydrogène carburé obtenu, un produit de la dé-
composition de la petite quantité de carbone du minéral , et qui en fait partie constituante. D'après cela , en comptant avec exactitude, la quantité de carbone contenue dans le minéral, serait un peu plus grande que les 0,75 portés dans l'analyse.
N. B.. La première analyse du Klebsdiefer faite par M. Klaproth, avait donné.: Silice Alumine
66,5o 7
Oxyde de fer Magnésie. Chaux. Eau. Perte
.
.
2,53 1,50 1,25 19
2,25 100
D'après ces deux analyses , d'un des plus habiles chi-
mistes , il parait que le klebschiefer est une de ces ar-
giles , ou plutôt un de ces mélanges terreux , dans lesquels la silice domine considérablement. Le tripoli est dans le même cas : il n'est presqu'entièrement composé que de silice ; c'est vraisemblablement l'abondance de cette terre qui lui donne l'aridité et la rudesse au toucher qui