Révisions de la page | Historique de transcription | Journal des Mines (1806, volume 20)

STATISTIQUE MINRALOGIQUE

les limites établies

entre ce Département et ce-

ce lui du Lot ; et c'est ainsi qu'il forme dans Figeac p

dernier la majeure partie des districts de de Cahors et de Montauban. le Lar-, La deuxième région calcaire comprend la rivière du sac et tout le pays élevé qu'arrosent Milhaud et St.Tarn et celle de la Sorgue, entre

noir Félix. On doit encore y réunir le causse c'est lui et la Dourbie

renfermé entre le Tarn la deuxième région avec qui sert à lier cette Séverac., première , à partir du pays calcaire de Alors il est vrai de dire que son étendue en londu Tarn gueur est déterminée par le cours ruisseaux de et des petits celui de Cernon , Verso! jusqu'à la Sorgne TOLIMelldre et de tandis que la plus grande largeur est depuis Mon tjaux , l'un des points de la montagne gra-

nitique. du Lev ezon , qui, en général, lui sert

Nord - Est au. de limite dans la direction du schisteuses qui Sud-Est jusqu'aux montagnes de Saint-Jean Denant , en bordent le vallon du

s'étendant vers la frontière du Département Gard avec celui de l'Aveyron. On peut donc assurer que le pays calcaire enveloppe de toute part le Département de l'Aveyron, tandis que le terrain schisteux ou direction granuleux le traverse dans la seulepartie calsauf néanmoins la du Nord au Sud, ainsi dire, un barrement caire qui forme, pour marqué dans toute sa largeur, en allant de l'Est à l'Ouest. On ne peut évaluer rigoureusement calcaire du Déla surface qu'occupe le terrain partement de l'Aveyron, puisque souvent il n'est que masqué par les montagnes supérieures , et qu'il reparaît encore dans les bas-fonds ,

DUIdPARTEMENT DE L'AVEYRON.

.et même sur les hauteurs

,

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ainsi qu'il arrive

lorsqu'on s'élève au-delà de la rive droite du Lot vers le pays schisteux et granitique qui sert

d'appui aux sommités volcaniques , connues sous le nom des montagnes de Saint- Chely, - d'Aubrac , la Guyola , la Cairn, Cantoin , Terondels etc., efc. ; mais si l'on a égard à cette considération, et si l'on veut comprendre dans le calcul de l'évaluation la bande crétacée des environs du mur de Barres, on est porté à croire

que le calcaire forme, pour ainsi dire, la base du sol qui constitue la masse entière du Département, et sur laquelle ne sont que superposés tous les autres terrains, de quelque nature qu'ils soient. C'est dans la première région calcaire que se trouvent des dépôts considérables de minerais de fer, soit en grains répandus à la superficie, soit en couches épaisses et en montagnes contenant tantôt un minerai spathique, tantôt un minerai globuleux empâte dans la roche calcaire elle-même. Il en existe aussi dans la deuxième, mais en moindre abondance, tandis qu'elle ',sert de gisement à des mines de houille sèche qui s'étendent sur une surface considérable, et qui toujours accompagnées d'un minerai alumineux. C'est encore la même zone, dont les premiers attérissemens renferment des dépôts humenses de marne calcaire de toute couleur, qui repose

sur un banc de sable quartzeux très-pur, et qui sert de transition au schiste arg,ilo-calcaire avec le grès rougier celui-ci , qui forme le

dernier attérissement de la zone dont je parle, en ce sens qu'elle est la Partie la plus reculée

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