Journal des Mines (1806, volume 20)
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de terrains qui constituent la masse entière da Département de l'Aveyron. On pourra aussi e d'après ces divers détails, se convaincre corn-. bien il offre de richesses minérales, dont la plupart sont restées jusqu'à présent enfouies pour le pays et pour le commerce, malgré que les besoins des fabriques réclament impérieusement leur extraction. Je suis néanmoins bien éloigné de croire que e malgré tous les détails dans lesquels cette des-
cription géologique a dû m'entraîner, , j'aie pu remplir, avec toute l'exactitude nécessaire, la C.che que je m'étais imposée, et dont l'entier achevement , je le répète, est subordonné à la confection d'une carte hydrographique qui embrasse jusqu'aux plus petits cours d'eau qui arrosent ce Département. Il faut s'en rapporter, pour l'exécution de ce travail, au zèle infatigable et aux vues pleines de sagesse et de bienfaisance qui dirigent l'Administrateur , aux soins duquel est confié ce pays. Il suffira d'observer que l'Aveyron peut fournir, par l'exploitation de ses mines, le plus
grand nombre des métaux les plus utiles au commerce, et qu'il renferme abondamment
des combustibles mineraux , tels que la bouille et la tourbe : enfin, j'ose attester que ce Département , peu connu jusqu'ici, n'est pas moins digne de l'attention spéciale du Gouvernement que plusieurs autres, eu égard à ses ressources
territoriales, et principalement à celles qui
doivent résulter de la mise en activité des mines
de toute espèce que la nature lui a prodigué avec tant de profusion.
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etc. 14.
ANALYSE D E la Magnésie de Baudissero en Canavais,
Departement de la Doire. Par M. GIOBER T.
LA terre de Baudissero , connue sous le nom de terre à porcelaine ( terra da porceliana), a été regardée jusqu'à ce jour comme une terre argileuse des plus pures que l'on connaisse clans l'histoire des fossiles. On la plaçait, dans nos cabinets de minéralogie, comme de l'alumine native.
Dans une manufacture de poterie de grès,
que l'on avait établie à Vineuf, on a long-tems fait usage de cette terre, en n'y voyant qu'une argile d'une pureté peu ordinaire. Le célèbre Maquer, et avec lui M. Baumé, auxquels, lors de l'établissement de cette manufacture, on envoya des échantillons de cette terre, prononcèrent positivement que c'était une argile meilleure que celle dont on fait usage dans la manufacture de porcelaine à Sèvre. Le Docteur Gioanetti continua à l'employer avec succès dans la manufacture de sa belle por-
celaine dans le même local de Vineuf,, et il entreprit sur cette terre, sinon une analyse, au moins quelques expériences, pour mieux connaître les proportions entre la silice et la terre qu'il croyait être de l'alumine pure. Ces
expériences on t persuadé au Docteur G-ioanetti,