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Journal des Mines (1806, volume 20)

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nr L

MAGN BSIZ

nate calcaire ; ce qui confirme le dégagement d'un peu d'acide carbonique déjà indiqué par la calcination de cette terre lau feu.

Les dissolutions de cette terre dans les acides sont parfaitement sans couleur.

Le prussiate de chaux , l'oxalate d'ammoniaque ne les troublent pas du tout. 'L'ammoniaque y forme un précipité trèsadondant. 'Le carbonate de potasse ordinaire non saturé -y forme- encore un précipité. Dès 'que ce carbonate ne trouble plus la la, queur , on la laisse en repos , et ensuite onl'éfiltre , cette liqueur claire étant soumise à bullition, se trouble de nouveau et donne un deuxième précipité terreux. orEnfin, si au lieu de carbonate de potasse fait carbonique , on dinaire non. saturé d'acide usage du carbonate de potasse bien saturé, il ne se forme pas le moindre précipité.. rendre Les expériences dont je viens de que cornu-te , annoncent donc non-seulement acides, dissoute par les la portion de terre avec est de la magnésie , mais qu'il n'existed'amde chaux que l'oxalate elle aucune trace

qu'il n'existe avec

moniaque aurait indiquée d'alumine, que le carelle pas même un atome saturé d'acide carbonique bonate de potasse ne --précipite et ne peut redissoudre ; le .

contient pas du tout d'oxyde de fer, que enfin

prussiate de chaux aurait fait connaître ; -que c'est de la magnésie toute pure. Ce résultat est confirmé encore par le sulfate de magnésie

, etc. 3o3 que donne exclusivement la cristallisation de DE BATJDISSERO

là dissolution de cette terre dans l'acide salin.rique. Les acides, en dissolvant cette terre, laissent un résidu. La quantité de ce résidu ne nous a pas paru bien constante. Celui que laisse l'acide sulfurique, est constamment plus fort que celui que laissent les acides muria tique et nitrique. Cent vingt grains de cette terre auparavant bien lessivée par de l'eau pure , ont laissé un résidu dont le poids, dans les différentes expé-

riences qu'on a faites , n'excéda jamais 17

grains , et jamais ne fut moindre de 14. L'es-

pèce pierreuse est celle qui en général donne Je plus de ce résidu insoluble. Ausieurs expériences qu'il est inutile ici de rapporter, nous

ont convaincu que ce résidu n'est que de la terre Siliceuse très-pure. La terre de Baudissero, d'après les expériences précédentes, n'est donc que de la magnésie

avec un peu d'acide carbonique, un peu de

silice et très-peu de sulfate de chaux, avec des traces de muriate de magnésie dans la variété. pierreuse. Pour en évaluer les rapports,:nous en avons lessivé un poids donné -, et on en précipita l'acide sulfurique d'une part par l'acétite de baryte, et de l'autre la chaux par l'oxalate d'ammoniaque. Le poids de l'oxalate de chaux, et celui du sulfate de baryte qu'on en a obtenu, nous ont fait voir que cent parties en contiennent 1,60 de sulfate de chaux. Les expériences rapportées indiquent la portion de la silice.