Journal des Mines (1806, volume 20)
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DE LA IVLAGNeSIE
propose d'analyser comparativement ces pierreS d'agaà différens degrés de décomposition ou le sujet d'un Mémoire partisation , ce qui fera ticulier Il me reste maintenant à examiner les usages économiques auxquels cette terre pourrait être employée. L'expérience dont j'ai rendu compte au corri-. mencement de ce Mémoire, de la décomposition du sulfate de fer par cette terre, décomposition dont un excellent sulfate de magnésie moyens en est le résultat, indique déjà un des application par lesquels on en peut faire une
Les 25 livres de sulfate de fer ne coûtant chez nous que 3 francs, tandis que le prixdedi même poids en sulfate de magnésie est 8 avec francs, on pourrait déjà suivre ce procédé que le peut y ajouter encore avantage. On mêlé de sulfate de magnésie du commerce , à sulfate de soude, ne saurait être comparé indiqué, obtient par le procédé celui que l'on qui égale au moins le meilleur sel de Canal ;
on pourrait ainsi , dans cette comparaison,sulfate de Mafrancs au moins le évaluer à dix obtient, et le bénéfice en gnésie pur qu'on en
est réellement plus grand. Ce n'est cependant pas le meilleur procédé à suivre là où l'on est dans le cas d'en pratiquer d'autres, dont je vais rendre compte. Les expériences suivantes font connaître deux proceelés infiniment plus économiques. Dans un premier essai j'ai.pris deux livres de
flE BAUDISSERO, etc. 307 terre de Baudissero réduite en poudre grossière, avec autant de fer sulfiiré de Brozo , également réduit en poudre. On les mêla exactement., et
on en traita la moitié dans un. creuset ; l'autre moitié on la traita dans une capsule au feu. Dans l'une et l'autre le mélange échauffé au rouge jetait des étincelles, sur-tout en le remuant. Il parut se réduire en poudre plus fine; une espèce de bouillonnement eut lieu , produit sans doute par le dégagement de l'acide carboniq ; et on observait ;a et là de la flamme de soufre qui se brûlait sans donner aucun indice de formation de sulfure. L'odeur sulfhreuse n'était cependant pas bien incommode d'où l'on en concluait que la magnésie absorbait assez bien les acides sulfurique et sulfureux en proportion qu'ils se formaient par la combustion. Le mélange devenait d'un gris.noir, ou à mieux dire , noir, mais qui paraissait gris par des 'molécules blanches qui le divisaient encore. Après trois heures on le laissa refroidir, l'humecta avec de l'eau, et on l'abandonna -jusqu'au lendemain. On en lessiva alors une partie ; la dissolution était très-claire, et-traitée par l'ammoniaque , donnait un précipité très-blanc et abondant. Cette circonstance indiquant que beaucoup de magnésie eétait sul-
fatée dans l'opération , on lessiva toute la
matière. La lessive très-claire , évaporée iconvenablement , donna de la prerniè.re cristallisation une _livre de sulfate _de:magnésie en cristaux élégans. La,liqueur qui resta, donna- encore, par des évaporations successives;, nue livre
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