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Journal des Mines (1806, volume 20)

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NOUVELLE MACHINE, etc.

l'Institut, par une Commission composée de MM. Monge, Coulomb et Prony. Ces commissaires les ont jugés dignes de fa réputation que leur auteur s'est acquis g par ses ouvrages et par plusieurs monumens hydrauliques , et

ils ont été d'avis qu'ils devront être pris en considération,. concurremment avec les meilleurs projets qui ont été ou pourront être proposés, si l'élévation de l'eau à Marly, par des conduites sans. reprise , est reconnue impraticable. cc Nous pensons, disent les rapporteurs, dans D) leur conclusion, que le travail de M. Baader

D) mérite les éloges de la Classe, et qu'il est à D, désirer que cet ingénieur publie son Mémoire

et ses dessins ».

NOTE SUR les moyens d'empêcher le feu de se pro-

pager dans l'intérieur des mines

(1).,

V s le ne, ois de brumaire an i3, en visitant ( c'est M. N.L.thiert qui parle ) les mines de houille des environs du Saint-Esprit, exploitées alors arbitrairement et sans méthode, par quelques propriétaires de la superficie, ou leurs fermiers, je reconnus que celles situées à Saint-Julien-de -Peyrolas , et CC

.

à Saint -Paulet , an quartier de Gavanon étaient en feu surdifferens points. Ayant recherché la cause de cet événement, je m'assurai qu'elle devait être attribuée à la négli-

gence de ces extracteurs qui laissaient amasser la houille en débris dans l'intérieur des tranchées ( pour épargner les frais qu'aurait occasionné sa sortie) où elle se décomposait et s'enflammait d'elle-même. La fumée résultant de cette combustion, se répandant dans l'intérieur de la mine , les travaux devenaient inaccessibles., et tous les soins alors , pour arrêter les progrès de l'incendie, devenaient inutiles ; enfin, ce n'était qu'en sacrifiant aux flammes une partie de ce combustible, qu'on pouvait préserverl'autre de leur invasion. 11 arrivait quelquefois que les eaux, pendant les pluies d'an(i) Cette Note est extraite de la

Correspondance de

M. Mathieu , Ingénieur en chef des Mines , au Conseil des Mines.