Journal des Mines (1806, volume 20)
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336 CHANGEMENT DE QUELQUES VEGÉTAUX
solution de colle ne troubla pas la liqueur. Il
paraît donc que le tannin qu'avait pu contenir le végétal récent, a été dissipé ou décomposé, ainsi que la plus grande partie des autres principes du végétal, qui n'a conservé que sa fibre ligneuse , réduite à l'état de charbon imparfait., et une petite portion de matière extractive et de résine. Avant d'avoir fait cette analyse , l'auteur avait soupçonné que ce schiste pourrait bien le être une incrustation lamelleuse formée parl'achaudes
mais , d'après dépôt des sources nalyse de Klaproth le tuf de ces sources est composé de 0,98 de silice ,1,5o d'alumine, et o,5o de fer. Il est donc très-différent du schiste dont M. Hatchett établit la composition , par l'analyse suivante. Analyse du Schiste d'Islande. 2oo grains de ce schiste donnèrent à la
distillation 42,50 grains de _liqueur aqueuse, qui devine trouble et, légère)4ient acide vers la frii`du. procédé..
On, augmenta le ft_1,. par degrés jusqu'à faire; rougir. -toute la, 'cornue.; Tendant que la température s'éleva en vit paraître unhitume huileux et.' épais., pesant 7,50 grains, pa gné d'un dégag-einent a.bondant de gqz hydro-. gène, . d'hydroaène earbOne et d'acide carbob
- On lent estimer a 23,75 grains, le poids
de l'enSerrible des. Matières gazeuses. Le résidu était noir comme 'du charbOW, -
.
IN BITUME., etc. 337 et pesait 176,25 grains : mais, exposé à une forte chaleur dans un creuset de platine ,
parut brûler avec une flamme légère et léchante , et fut enfin réduit à. l'état d'une poudre terreuse , brun pille pesant 122 grains
ensorte que 23,75 grains avaient été consumés. On. ajouta à ces 122 grains., 240 grains de potasse pure, et 5o grains de nitre, destinés à' consumer quelques particules charbonneuses qu'on apercevait encore. Ou fit chauffer le tout assez 'fortement dans un creuset d'argent pendant demi-heure. La masse fut ensuite dissoute dans l'eau distillée ; on y versa de l'acide muriatique en excès, on évapora à siccité, et on. fit digérer de nouveau dans l'acide muriatique fort étendu ; il resta alors la'silice,pure , qui, après avoir été chauffée jusqu'au' rouge , pesa 98 grains.
La liqueur dont on avait séparé la silice fut évaporée presqu'à siccité , et on l'ajouta à une lessive de potasse bouillante : après que l'ébullition eut été prolongée pendant environ une heure, on filtra , et on recueillit environ 6 grains d'oxyde de fer. _F. On ajouta à la liqueur précédente, filtrée, une_ solution de muriate d'ammoniaque ; et après avoir fait chauffer le tout, on obtint un précipité abondant d'alumine ; il pesait 15 gr. après avoir ,été, chauffé jusqu'à rougir. Le carbonate de,Soudehaionté &la liqueur dont l'ainuline avait été séparée troubla légèrement mais n'y produisit pas de précipité qu'on