Révisions de la page | Historique de transcription | Journal des Mines (1806, volume 20)

344 CHANGEMENT DE QUELQUES "\d.GÉTAU:

B. zoo grains de Bovey-coal pulvérisés furent traités par l'ébullition dans l'eau distillée Cette eau filtrée et examinée, ne donna aucun indice de matière extractive, ni d'aucune autre substance soluble. dans C. On fit ensuite digérer 200 grains douce , une chaleur six onces d'alcohol , par On obtint ainsi une teinpendant cinq jours. donna ture brun jaunâtre qui, à l'évaporation, avoir toutes brun foncé, qui parut une matière elle était insorésine

les propriétés d'une l'alcohol mais soluble dans luble dans l'eau ,

un et dans l'éther. Elle se fond aisément sur -vive une flamme fer chaud ; elle brûle avec et en donnant une odeur aromatique , qui ne ressemble pas du tout à. celle que donne la houille elle - même , Ou les autres matières bitumineuses , lorsqu'on les brûle. La quantité de matière solide , extraite par l'alcohol du Bovey- coal , ne fut cependant que de 3 grains sur zoo ; mais elle suffit pour prouver que quoique ce combustible fossile ne contienne , comme pas de matière extractive végétale cependant les parlé , le schiste dont on a n'ont pas été enprincipes prochains végétaux tièrement dénaturés , car il reste dans cette houille une petite portion de résine , qui n'a quoique la parpas été convertie en bitume, de beaucoup et protie bitumineuse l'emporte qui accompagne sa comduise l'odeur fétide bustion. Si l'on compare les caractères généraux extérieurs du Bovey - coal avec ceux de la subs-

-i2.N BITUME ,

etc.

34e -tance qui forme les feuilles qu'on trouve dans le schiste d'Islande , on trouvera beaucoup de ressemblance entre ces deux substances. Elle est confirmée par l'identité des produits obtenus de l'une et de l'autre dans les expériences qui précèdent., avec cette seule exception, savoir, que les feuilles en question contiennent

un peu d'extrait végétal , principe qu'on n'a pu découvrir dans le Bovey-coal. Mais elles se ressemblent sous tous les autres rapports ; elles offrent l'une et l'autre , des fibres ligneuses dans un état de demi - carbonisation ; imprégnée de bitume ; et une petite portion de résine parfaitement semblable à celle qu'on trouve dans plusieurs végétaux frais. Ainsi , il paraît que comme dans ces cas, la fibre ligneuse conserve encore quelques traits de son caractère végétal , et n'est que partiellement et imparfaitement convertie en houille , de même , quelques-uns des autres végétaux n'ont été modifiés qu'en partie. Tout porte 'à croire. qu'après la fibre ligneuse , la résine est la substance qui, clans le passage des végétaux

f

à l'état fossile,

résiste le plus long- tems changement ; et que lorsque la métamorphose arrive enfin , c'est principalement en bitume qu'elle a lieu. Les exemples cités vont l'appui de cette opinion ; car dans l'un d'euxà l'ex-

trait végétal, et la r,sine dans l'un et l'autre doivent être considérés comme faisant partie de ces principes prochains des végétaux qui se sont maintenus , tandis qu'une autre portion de ces mêmes principes est passée à l'état de bitume. Aaa

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