Révisions de la page | Historique de transcription | Journal des Mines (1806, volume 20)

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1.11INE- DE PLOMB

couches approchent plus de la position verticale que de l'horizontale ; elles se jettent même souvent vers le Nord, es s'y inclinent quelquefois de 50 à 6o0. Couches

qu'dle ren-

t erme.

Le terrain schisteux de Poullaouen ne renferme guère d'autres couches étrangères que du. quartz et de griinstein. La première de ces deux substances y est trèscommune en couches de i à ao centimètres d'épaisseur : mais dans quelques endroits elle est en masses, d'un volume très-considérable. A un inyriamètre , au Nord de Poullaouen , depuis 'Saint-Maude jusqu'à Kerp,us au moins, ce qui fait une longueur de 2 mille mètres perpendiculairement à la stratification du terrain, tout le sol est formé par un quartz grossier, écailJeux, presque opaque, approchant beaucoup du hornstein , et qui contient un grand nombre de veines de quartz commun : peut-être cette masse quartzeuse forme-t-elle un énorme banc compris entre ceux du schiste , ou peut-être n'est-ce qu.'un de ces amas que les Allemands nomment liegende stcke espèce de couche très-épaisse dans son milieu et d'une petite étendue en longueur ). Les couches de griinstein sont encore assez communes ; celles que j'ai observées varient en puissance , depuis 3 décimètres jusqu'à plusieursinètres. Dans quelques endroits, elles sont si multipliées qu'elles en forment le sol : on en celui a_ un exemple près le Moulin-du-Pré et de Kerroé , où sont les prises d'eau de la mine. .

( Près ce dernier endroit les chemins sont comme tillés dans le griinstein: cette roche y est trèsiendillée; la décomposition attaquant les anglei,

DE POTILEAOUEN.'

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et les arêtes voisines des fissures, arrondi les morceaux , lesquels étant encoreaen place présentent l'image d'un.. pavé fait én petites pierres Sphériques). Dans tous ces griinsteins , il est rare de voir l'amphibole et le feld-spath qui les constituent distincts l'un de l'autre; leur ensemble présente à l'oeil une masse homogène et verdâtre ; mais la décomposition met bien à même de les distinguer : elle attaque feldspath plus facilement que l'amphibole; le et que les morceaux sont restés long- teins lorsexposés à l'action des élémens atmosphériques, leur surface semble toute parsemée de taches noires un fond grisâtre; c'est l'amphibole qui reste sur en saillie surie feld-spath, lequel, en se décomposant, a pris un e couleur grise. Dans certaines couches , le feld-spAh s'y trouve en outre en cristaux bien prononcés au milieu de la pâte; il leur donne ainsi une structure porphyrique. Quelques variétés contiennent beaucoup de paillettes de mica; et presque toutes présentent des points pyriteux, dont le volume va quelquefois jusqu'à égaler celui d'une noisette. J'ai eu occasion d'observer auprès du Moulin-du-Pré , la surface de contact du griinstein et du schiste ; ces deux substances étaient mélangées l'une avec l'autre ; les parties de schiste comprises dans le ariinstein étaient verdâtres très-onctueuses toucher; elles étaient semblables à un talc au trèsstéatiteux (1). (1) Cette alternative de couches du griinstein et du schiste ardoise, leur enlacement les uns dans les autres m'ont assuré d'un fait dont je commençais à douter : c'est, qu'il y efit die vraies ardoises de formation primitive je craignais que

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