Journal des Mines (1806, volume 20)
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MINE DE PLOMB direction , mais ils y reviennent bientôt après.Quant aux petits fil amens , on les voit assez souvent traverser les feuillets du schiste ; mais le plus ordinairement lorsqu'on casse un morceau
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de gangue contenant du minerai, on voit la galène former une espèce de pellicule ou feuillet interposé entre deux feuillets de schiste : fréquemment encoreje l'ai observée, sous la forme de croûte, tapissant les parois des fissures que
présente la gangue. On. la trouve aussi quel-
quefois en masses et grains disséminés dans le schiste. Pour donner une idée de la proportion
du minerai à la gangue, je dirai qu'une veine
de 2 mètres de puissance est estimée riche, lorsqu'elle contient 2 décimètres de minerai : la plupart de celles que j'ai vues n'en contenaient
Outre la galène, le filon pas plus d'un (1). renferme encore de la blen.de ( zinc sulfuré) d'un brun rougeâtre obscur, et des pyrites martiales : il y a même des endroits où ces deux sions.offrent à l'esprit une image fausse ; un filet, une veine
représentent des corps très-étendus en longueur , par rap port à la largeur et à l'épaisseur, tandis que les veines et filets de minerai ont en général une largeur égale , ou au moins très-comparable avec la longueur ; il n'y a que leur épaisseur qui soit beaucoup plus petite : ce sont en quelque sorte des corps lenticulaires (quelquefois allongés, quelquefois ronds ) : et lorsque nous disons ici que leur direction est parallèle à celle du filon , nous voulons dire que le plan du corps lenticulaire formé par la galène ou le quartz , est parallèle à celui du filon pris dans la partie où se trouve ce corps.
) La manière ordinaire à Poullaorten de supputer le riche d'une partie du filon qu'on exploite , est de sommer l'épaisseur de tous les divers filets qu'elle contient ; ainsi, on dit : à tel endroit nous avons 6 ou 8 pouces de minerai.
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8ubstances sont en assez grande quantité ; dans d'autres elles sont rares. .Le minerai affecteencore, dans ce fil °nom e dis position bien singulière ; il n'y est pas uniformement répandu dans toute la longueur; il ne s'y
trouve que dans certaines parties ou bandes , assez exactement limitées par des lignes à peu près droites et parallèles : le reste au-delà de ces limites est stérile. On a eu jusqu'ici deux de ces bandes métallifères , l'une a été l'objet des anciens travaux , -l'autre est celui des travaux actuels. La première avait environ mètres de large , et inclinait ( dans le plan100 du filon ) d'une cinquantaine de degrés vers le midi : elle a été suivie jusqu'à 150 mètres de profondeur., et a été particulièrement exploitée par les travaux antérieurs à 1780. La second e est verticale ( ou plus exactement, sa projection le plan vertical, passant par la ligne de , sur tion du filon, est verticale ); elle a 8o à ioodirecmét. de large ; elle coïncide en profondeur avec la
première, et la joint à cent et quelques
mè-
tres au-dessous de la superficie du sol. La partie stérile qui les sépare a ainsi la forme d'un triangle renversé, la base qui est à la surface terrain a environ 140 mètres , et le sommetdu en est à plus de 100 mètres de profondeur. Les anciens disaient que leur bande métallifère était coupée au Sud par un banc de schiste, au-delà duquel il n'y avait plus du tout de minerai ; et en conséquence, ils nes'étaient jamais portés au-delà de cette limite. Curieux de voir ce fameux banc , je suis allé dans les anciens au niveau de ioo mètres (niveau de Beauvoir ) travaux, jusqu'à la limite de la bande; j'ai vu.comme un filon de schiste,
ayant de trois à quatre décimètres de puissance , dirigé vers le 5o7 degré Ouest, et incliné d'environ 7o0 vers k Sud au pre-
Bandes