Journal des Mines (1806, volume 20)
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MINES DE FER DE LA BOURGOGNE
ET DE LA ritArzenÉ-comri.
, etc.
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I I. Examen chimique- de quelques Castines. Cagtinc, de
Drambon,
Cast;ne eesïije.
cc La castine que l'on emploie comme fondant
de la :mine de Drainbon :Département de la Côte-d'Or, est d'un blanc jaunâtre , assez dure elle se dissout avec effervescence dans l'acide nitrique , laisse un résidu jaunâtre qui fait environ le cinquième de son poids, et qui est principalement composé de sable fin, et d'un. atome d'alumine et de fer. La dissolution, qui est sans couleur, donne par l'ammoniaque, un léger précipité blanc jaunâtre, floconeux et demi-transparent , dans lequel j'ai reconnu la présence du fer, d'un peu d'alumine et de phosphate de chaux : il contenait aussi quelques vestiges de silice. » Cette custine est compacte , d'un blanc gri,stttre : elle s'est dissoute dans l'acide nitrique, en laissant environ la vingtième partie de son poids de résidu ; on a reconnu dans la disso -
lution un peu de fer d'alumine et de chaux phosphatée L'on voit par ces deux analyses ( dont j'ai supprimé le détail); dit M. Vauquelin, que les
cas dues analysées sont presqu'entièrement formées de matière calcaire, que cependant celle de Pesme est beaucoup plus pure. Les analyses font voir, en même-tems que les pierres, qui en font le sujet renferment aussi une petite quantité de phosphate de chaux qui ne s'élève certainement pas à un 5oc0 » .
,Inalyse des Scories de forge de Drambon. L'auteur a commencé par l'examen chimique
des scories, plutôt que par celui des mines et
des fontes, parce que ces scories renferment les matières étrangères clans une plus petite masse.,
Elles ont une couleur noirâtre, brillante
à peu près comme certairs oxydes de manganèse : leur poids considérable indique qu'il y reste beaucoup de matières métalliques : quelques parties présentent des boursoufflures de .différentes grandeurs ; d'autres sont -compactes ; leur cassure est cristallisée en aiguilles ou -en lames. cc Cinq grammes de scorie fondus successive-
ment deux fois, avec nu poids égal de potasse caustique , ont communiqué à cet alcali une couleur verte très-foncée, lorsque j'ai lavé la
.Masse avec de l'eau. »
. cc Cette couleur verte est comme on sait, une preuve non \équivoque de la présence du
manganèse , et eest le meilleur moyen que l'on puisse employer pour découvrir la plus légère trace de ce métal dans.une substance quelconque. » cc Tous les lavages de ces scorie S ainsi traitées,
furent réunis et soumis à l'ébullition pour en . Séparer lé manganèse. A mesure que cet-effet .avait lieu , la liqueur perdait sa couleur verte, et le métal - y flottait sous ferme de flocons