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Journal des Mines (1806, volume 20)

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MIINES z'DE

i'Elt DE LA

E01511GOGNE

d'affinage , je devais ferres ,dans les scories je retrouverais ces penser que naturellement fonte , puisque mêmes substances dans la fournit ces crasc'est elle qui en S'affinant la pins grande partie. C'est, ses , au n'oins pour l'analyse a pleinement conen effet , ce que firmé. » procédé dans mes ex« Voici comment j'ai dans l'acide sulfuri, périences. J'ai dissous parties d'eau, io grammes que , étendu de six réduite en limaille. de fonte grise de Drambon pendant cette Je recueillis le gaz hydrogène odeur extrêmement dissolution : il avait une celle d'ail pourris fétide et très analogue àhydrogène phosphodu gaz de et encore mieux elle avait quelque chose revienré : cependaut dernier. Je piquant que n'offre pas ce de ce gaz, et pasdrai plus bas sur la nature laissé par la fonte serai a l'examen du résidu dissoute. »

très-foncé' rérésidu était d'un noir extrêmement pandait une odeur de phosphore , un peu plus pesait 53 centigrammes cc Le

forte,. Il employée. » d'un vingtième de la fonte de la partie supérieure ainsi cc M'étant aperçu que opérée la dissolution, la bouteille où s'étaitl'hydrogène avait passé, s'éque le tube par où l'eau ne s'y. attaient graissés de manière que qu'il s'était formé tachait pas , je soupçonnai Proust l'a annoncé le , ainsi que M. années, dans un cas de premier , il -y a quelques ainsi que je l'avais déjà remarqué

pareil, et

iT DE LA ÈRANCHE00111i7 , etc. 89:4 auparavant, lors de la dissolution de certaines espèces d'étain. » cc Pour savoir s'il ne restait pas de cette huile dans le résidu de la fonte dissoute dans l'acide sulfurique , je le fis bouillir avec de l'alcool très - déflegmé , et je filtrai la liqueur toute chaude. » cc Je vis, avec plaisir, que cet alcool deve-;

riait laiteux par l'addition de l'eau , et qu'exposé à une douce chaleur, il s'en séparait des gouttelettes d'huile à mesure que l'alcool se dissipait. Cette huile est claire et transparente; elle a une légère couleur citrine, une saveur acre un peu piquante. Elle parait tenir le milieui7tre entreles huiles grasses et les huiles volacc Après avoir séparé du résidu de la fonte l'huile qu'elle contenait, je le fis brider dans un creuset d'argent avec un peu de nitrate de potasse très-pur : je lavai la matière avec da

l'eau distillée, et j'obtins une liqueur d'un jaune léger. Je mêlai à cette liqueur une dissolutiort de nitrate d'ammoniaque pour précipiter la silice et et l'alumine que je présumais y être conteunes ; il se sépara effectivement une petite quantité. De ces matières l'eau de chaux ajoutée ensuite dans la liqueur filtrée, -y forma un précipité abondant auquel je reconnus tous les Caractères du phosphate de chaux. )3 cc Pour m'assurer s'il y avait du chrome dans cette même liqueur, je fis bouillir pour en volatiliser l'ammoniaque , et j'y mis quelques

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