Journal des Mines (1806, volume 20)
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STATISTIQUE DES MINES ET USINES
de o,o6, ce qui prouve que le déchet provenant du dégagement du soufre est plus que compensé par l'oxydation du plomb. 1.1 reste d'ailleurs
des pierrailles.
leur vitrification, viennent nager à la surface. A mesure qu'elles se solidifient, par le contact
dans la masse un peu de soufre , formant un sulfate sulfuré , de la chaux, des cendres , et,
neaux autref,>is en
usage.
Fourneaux à manche qu'on y a eubstitués.
Fonte.
On fondait anciennement dans des demi-hauts
fourneaux fermés par-devant, et se chargeant par derrière, dont la forme intérieure est celle de haut, d'un prisme rectangulaire de
de l'air froid, on les enlève sous forme de
croûtes vitreuses ou scories. Le plomb, comme plus pesant, occupe la partie inférieure ; il est surnagé immédiatement par la matte, mé-
lange de plomb argentifère , de soufre, de fer, et quelquefois d'un peu de cuivre et d'an-
avantage des fourneaux à manche de ima.,4o de haut 0mbt.5 de large, 1mt. de profondeur, dans lesquels le travail se conduit comme dans les précédens. Le sol est brasqué avec un mélange de deux parties ( en volume )
plein de plomb et de matte, on ouvre le trou de la percée pour les faire écouler dans le bassin
En i8o4 et i8o5 on y a substitué avec
ensemble et tamisés : il incline vers un bassin hémisphérique extérieur creusé dans un mélange semblable fortement tassé. Ce bassin communique avec un pareil, placé plus bas, au niveau du sol de la fonderie, par un trou conoïda.1 qu'on ne débouche qu'au moment ou l'on veut -y faire couler les matières. Les charges se composent de charbon et de 'théorie et
, mêlé de près de deux fois son "ndi'te la fonte de minerai dans hin ou poids de scories anciennes, et quelquefois de
l'autre de neaux.
spécifiques. Ainsi les matières terreuses, mêlées de soufre et de fer qu'elles ont entraînées dans'
om",6 de large et 1m".,2 de profondeur.
de menu charbon pour une d'argile , pilés
ces four-
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matte grillée et de têt, pour fàciliter la fusion. Ces matières s'échauffent et se ramollissent à mesure qu'elles descendent ; elles se fondent enfin et tombent sur le talut de brasque ; elles coulent de là dans le bassin antérieur, où elles se rangent d'après l'ordre de leurs pesanteurs
Chaque myriag. de schlich cru donne img'n> de schlich grillé outre omgm.,o6 de coulures(i), en tout imgm..06. 11 y a donc une augmentation en poids
Demihauts four-
DU DÉPARTEMENT DU MONT-BLANC.
(i) On nomme coulures le plomb, ordinairement assez impur , qui se sépare pendant le grillage.
timoine. Lorsque le bassin est à peu près inférieur. La matte vient nager à la surface , et prend, en se refroidissant, la forme d'une croûte solide que l'on enlève. Il reste au desSous du plomb argentifère que l'on puise avec des cuillers pour le mouler dans des lingotières en saumons du poids d'environ 25 kgm.
coupelle ce plomb pour en extraire l'argent ; quant à la matte, on la brise pendant qu'elle
est encore chaude, et on la grille comme à l'or-
dinaire, pour la disposer a être refondue. On réserve , pour les employer comme fondant dans les opérations subséquentes, les scories opaques et grumeleuses ; celles qui .sont bien vitrifiées et translucides sont plus pauvres en plomb ; (elles en contiennent pourtant o,o5); on les jette sur la décharge.