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Journal des Mines (1806, volume 20)

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STATISTIQUE DES

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MINES ET USINES

sort ; il est aussi trèspar lequel le plomb le vent ; lorsqu'il n'y en portant de bien régler languit, et il reste a pas assez, l'opération dans les crasses. beaucoup de plombeempeité de vent, et par suite S'il y a au contraire trop forme et se vaporise il se trop de chaleur, ce d'oxyde et de sulfate de plomba très beaucoup averti par la fumée jaunâtre dont on est les matières surépaisse qui s'élève. D'ailleurs, s'aglutinent et s'at-

vive prises par cette chaleurcoulent rouges sous forme ou tachent auxparois, contraire' ne doit. de mottes ; le plomb, au rougir dans cette opération. durent près de' jamais On passe en 9 charges , qui de minerai que l'on traite 4 heures, les 40mYri"g. est dans chaque poste. Lorsque la dernière charge Bessuage . 2°. la tuyere e. Le resà-peu-près au niveau deôte le vent. descendue suage de plomb, on et qu'il ne coule plus poitrine , et on éteint les On fait sortir par la On détache ensuite, à braises mélées de crasses. tout ce qui était resté adhécoups de ringards, fait, on remplit le fourrent aux parois.. Cela lequel on jette à la pelle neau de charbon' sur sorties, et on redonne leà le tiers des crasses le plomb commence vent : en attendant que en lingots de 25 à ouvriers mettent couler, les de la première opérae qui provient 30kYl°g. celui liquéfié dans le bassin tion , et que l'on a tenu continuellement du de réception, en faisantà la surface quelques

feu dessous, et jettant

charbons enflammés. ordinairement en trois passent Les crasses lorsque le poste n'est pas encore charges , et, fois. A terminé, on les repasse une deuxième

DU Dà'ARTEMENT DU MONT-BLANC.

44/ mesure qu'elles s'appauvrissent, elles deviennent plus pâteuses , et retiennent plus obstinément le plomb, en sorte que l'ouvrier est Continuellement occupé à dégager les Voies avec la palette et le ringard. Du reste, le travail est le même que celui de la fonte. Lorsque les Crasses sont épuisées , on les sort

avec la palette et la bécasse, et on les fond postérieurement, au fourneau à manche. On détache à grands coups de ri%ards tout ce qui est resté adhérent aux parois, et l'on rend le fourneau le plus

net possible à la fin du poste., Trois nouveaux ouvriers commencent alors le leur, pendant lequel ils fondent aussi 40n'gna. de minerai absolument de la même manière. Au reste, le succès de l'opération ne tient pas à ce qu'elle soit conduite exactement comme on vient de la décrire, et l'on y a fait souvent diverses modifications sans le moindre inconvénient. Le myriagramme de schlich grillé rend, consomce procédé, à la première .fonte, omer",536par cir mations et pro.tlits par' plomb d'oeuvre , et on'grn-,132 de crasses ,

les- mriag quelles repassées au fourneau à man che , rendent 0mgm.,22, ce qui fait en tout, '0'nen.,558 de plombïéc:iiclie/"i4 d'esinire , contenant 0men-,00123 d'argent, avec

une consommation totale de omgm-, 400 de charbon: On peut comparer ces trois fourneaux sous C"Inparaile point de vue economique son des trulS

, à l'aide du tableau 4 suivant, -dressé d'après les états des fontes exé- .burneaux. - cutées depuis la reprise des travaux. Tout est rapporté au myriagranamee de schlich grillé, pris pour unité. Gg2