Journal des Mines (1806, volume 20)
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STATISTIQUE DEs MINES er USINES
consommant orng-,43 de charbon, et coûtant de
frais de fonte 0-,46. Coupellation du plomb d'oeuvre , raffinage de l'argent, et révivification du tcst et de la litharge.
La coupellation a pour objet de séparer Pargent contenu dans le plomb d'oeuvre. Elle s'ode 3 mètres séquentes père dans un fourneau à reverbère l'aire duquel on tasse de- diamètre intérieur, sur de cendres lessiplusieurs couches successives d'argile sechée et tamivées , mêlées d'un tiers sol, qui sée. Après avoir disposé sur ce nouveau 3oo barres ou 750-gm. de est légèrement concave, plomb argentifère, on abat un chapeau de fer mobile , enduit d'argile, qui vient 'recouvrir exactement le bassin. On allume le feu dans une Th éorle de continuellement : coupella- ch auff'e latérale, et on l'active fondu, on enlève, avec tion, lorsque tout le plomb est matières étrangères dont il était un racle, les souillé, et qui, étant plus légères et moins faibles, viennent nager à la surface sous forme C.oupella-
t
pâteuse.. C'est ce qui forme l' abstrich ou écume.. On dirige alors sur le bain le vent d'une trompe,
afin de convertir le plomb en un oxyde vitriforme , nommé litharge , qui surnage et doit s'écouler continuellement et uniformement audehors, par une rigole que l'on approfondit, à mesure que le bain baisse. Une partie de la et forme le litharge s'imbibe dans les cendres qu'après avoir test. Comme le plomb ne s'oxyde le bain abandonné l'argent qu'il contenait , de ce métal précieux s'enrichit continuellement qui se rassemble en un griteczu de forme lenticulaire. On est averti du moment où il se trouve à peu près pur par le phénomène, qu'on nomme
DIT DAPARTENCENT DIT MONT-BLANC.
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l'éclair; on voit se jouer à la surface toutes couleurs de l'iris , les taches blanches mobiles qui la recouvraient, et qui sont dues aux dernières portions de litharge , se réunissent et se portent rapidement vers les bords, en laissant la surface parfaitement nette et brillante : 'ôte alors le vent, on arrête le feu, et on laisse refroidir le fourneau. Outre les 750mg- de plomb d'oeuvre , places d'abord sur le sol du fourneau, on en ajoute souvent jusqu'à deux et trois fois autant dans. le courant de l'opération : c'est ce qu'on appelle
filer. Une coupellation ordinaire, composée
de 1800mrm. de plomb d'oeuvre , dure 81 heures, et consommei5 stères de bois. Par myriagramme cons..: de plomb d'oeuvre , contenant 0rng"",00237 d'ar- matdis, !irtfi.é lc(tis'ue nt gent, on obtient 0mgm.,00223 d'argent, de litharge, omgm.,21 cld test, et orn,-,o3 d'astrich, tcioounpellatotal 1mgm.,09 ; mais ces matières ne Contiennent que 0rn,--,94 de plomb, ensorte que ce métal
perd, par la vaporisation, o,o6, et enfin 0,074, en tenant compte du déchet qu'il éprouve dans
la revivification du test e t de la Ii tharge. L'argent perd, clans la coupellation, les 0,059 des on poids. En_sorte que le myriagramme de schlich cru rend actuellement à Pese-y omgm.,56 de plomb marchand, et omen.,o0137 d'argent.
La dépense en main-d'oeuvre et combustible,
Produit
marchand du myriag. de sclilichb C111.
s'élève àprès 0,fr-20 par mgm. de plomb coupelle.
On raffine l'argent, pour le porter au titre
convenable , en le fondant, à travers les charbons , dans un fourneau de forge, dont le sol est formé de cendres et d'argile tassées comme celui
du grand fourneau de coupelle. On. tamise la litharge rouge, qui est sous la Gg 4
Ratfimig, de l'argent.