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DU D l'AR TEMENT DU MONT-BLANC;

STATISTIQUE DES MINES ET USINEg

L'eau salée arrive dans le réservoir inférieur;

d'où elle est élevée, à l'aide de pompes mues par une roue hydraulique , dans deux canaux parallèles qui règnent sur toute la longueur du

Théorie de l'opération.

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couvert , l'eau est concentrée jusqu'à 18 degrés, et quelquefois jusqu'à 22 degrés en été. On l'a-

mène ensuite dans de grands réservoirs, d'où on la distribue dans les chaudières où sa concentration s'achève. Il convient probablement Terme d'arrêter la graduation à 18', car au- delà , le quel on doit déchet provenant de l'infiltration et des g utte- a,rrêterl' graduation. lettes entraînées par le vent, devient d'autant plus considérable que l'eau est déjà très-riche, et cette perte compense et au-delà l'économie de combustible qui résulte d'une graduation plus avancée. Ces bâtimens , dont la longueur totale est de près de 1100 mètres, préparent , en vingt-

bâtiment, à sa partie supérieure. De chaque canal, elle se distribue dans deux autres plus petits qui lui sont accolés, et de ceux-ci, elle s'échappe par une multitude d'entailles, et tombe en pluie très-déliée sur les épines qui la divisent encore. Ses points de contact avec l'air étant plus mul-

tipliés, son évaporation devient d'autant plus prompte, en sorte qu'elle a un degré de salure sensiblement pins fort lorsqu'elle retombe dans le réservoir. On l'élève de nouveau, et on la fait passer, à plusieurs reprises, sur les épines, jusqu'à ce qu'elle soit assez concentrée. Les bâtimens de graduation sont au nombre de quatre : l'eau salée passe d'abord, partie sur le bâtiment n°. i, partie sur celui n°. 2, l'un et l'autre découverts, et ayant 668 mètres de longueur totale. Elle y arrive marquant 10. 6, et en sort à 3°. ou 3°. Elle exhale une odeur nauséabonde, probablement due à la décomposition d'une sorte de mousse verte qui croît dans les canaux. Elle ne dépose que peu de sulfate de chaux; mais en revanche les épines et la charpente se pourrissent beaucoup plus vite que sur les bâtimens n°. 3 et 4, où l'eau passe successivement avec nu degré de salure plus fort.

qu atre heures, dans la saison la plus favorable, 46 mètres cubes ( environ 5000 mgm. ) d'eau salée à 18°. contenant 800 mgm. de sel. L'évaporation est alors de 70 mg-m. d'eau par mètre courant ; elle est presque double sur le bâti-

ment à cordes, dont on parlera plus bas, et

à peu près nulle lorsque la saison est froide et pluvieuse. A l'évaporation spontanée succède l'évapora- Évaporation ignée : les chaudières dans lesquelles on tion ignée. l'opère, sont construites en plaques de tôle de 0mt.,004 d'épaisseur, assemblées par des clous rivés. Elles ont 7 à 8 mètres de long sur 5 à 6 Constrnede large, et omt.,5o de profondeur ; en sorte que leur capacité moyenne est de 21 mètres cubes.

Sur le bâtiment n°. 3 couvert, et long de

Leur fond est élevé de o'",85 au-dessus de la

35o mètres, l'eau passe de 3°. à 100. ou 120, en déposant la majeure partie du sulfate de chaux qu'elle tient en dissolution , et qui forme une incrustation pierreuse sur les épines. Sur le bâtiment p.'. 4, long de 66 mètres, et

battue, va en se relevant de tout côté. Elles sont. supportées, en dessous, par une douzaine de piliers de fonte ,placés vers les *bords, et en dessus

grille sur laquelle brûle le bois, et à partir de laquelle le sol du fourneau, qui est en argile

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tîon et dis-

position des fourneaux et ehaudié-. tes.