Journal des Mines (1806, volume 20)
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484 STATISTIQUE DES MINES ET *USINES 011 peut encore des données Ci-dessus tirer
la conclusion suivante : 75 stères, ou environ 2650 ingin. de bois, ont évaporé 3662 mgm. d'eau ; ce qui revient à 0,7 de bois pour évaporé i d'eau résultat très-peu satisfaisant : il est vrai que l'au salée des chaudières est trèsconcentrée, ce qui ralentit la vaporisation.
Procédé
En été , on suit un procédé. différent , au
8V1 C11 été. moyen 111
duquel on économise tout le boi s qu'on
aurait employé pour le soccage. On évapore comme à l'ordinaire, jusqu'à ce que l'eau soit saturée : on la conduit alors dans un réservoir, d'où on l'élève par une machine à chapelets dans un canal qui règne au h au t d'un bâtimen t en char-
pente, sur toute sa longueur. De ce canal elle se distribue dans une suite de chenaux longs de 2 mètres et très-étroits, disposés -transver-
salement :-à chacun des ces chenaux sont adaptées 25 cercles doubles ou sans fin, de 6 millimètres de diamètre, espacées de 13 centimètres, et fixées 8 mètres _plus bas. L'eau salée dégorgeant continuellement par des entailles faites aux bords des chenaux, coule le long des cor-
des, autour desquelles elle forme une lame très-mince qui présente beaucoup de prise à l'action dissolvante de l'air. A mesure que l'eau s'évapore, le sel se dépose sur la corde ; Peano
qui retombe est conduite au réservoir, et élevée de nouveau à plusieurs reprises : lorsqu'elle
est épuisée, on la conduit au bassin des eauxmères. On fait arriver l'eau d'une nouvelle cuite que l'on traite de même : on élève ainsi'Succes.sivement jusqu'à 17 cuites, ce qui compose une abattue, laquelle dure 4o ou 45 jours. Au bout
de ce tems , les cordes se trouvent couvertes
485 de sel de 7 à 8 cend'une enveloppe cylindrique DU Di:PARTEMENT DU MONT-BLANC.
timètres de diamètre, que l'on brise à l'aide ne peut d'un instrument particulier. Comme on fait ordiqu'en été, on ne exécuter ce travail abattues par an. nairement que deux Chaque cuite, avant d'arriver au bâtiment, chaudière ,
Produit
dépose. 100 myriag. de sel clans la elle en dépose 65o sur les cordes, en tout 750 cédé. par ce procédé un peu mgm. On obtient donc l'ordinaire
- mais , ce qui
moins de sel qu'à inconvénient, on épargne compense bien cet consommé pendant le soccage , le combustible beaucoup de teins et de main-d'oeuvre, et on obtient du sel plus pur. Ce procédé, aussi économique qu'ingénieux, -inventé par M. Du bluet , est employé avec succès depuis 1788. Il n'est encore en usage dans aucune autre saline. Son emploi serait sur-tout très-avantageux dans les climats chauds et secs. M. Roche a encore augmenté l'utilité de ce --bâtiment en le faisant -servir à la graduation , pendant les huit mois durant lesquels il ne sert que, dans
- pas à la cristallisation : il a reconnu
l'évaporation y est les mêmes circonstances , bâtiplus prompte que sur les près de deux fois mens à épines. Seulement il faut avoir l'attention de n'y élever que de l'eau qui ait au moins 4 à5 degrés de salure, sans quoi les cordes pourrissent très-promptement. Ce bâtiment à cordes , le -seul qui existe, a tir.Construcet cuut90 mètres de long , dont 17 mètres occupés par .aptItieti les piliers et la machine : il est' divisé en six drneesn L S CO[arches par des murs de refend revêtus de planpd
4o chenaux, et (les; chaque arche renfermesimples de 8rni3o par- çonséquent 2.000 cordes
epuriote_