Journal des Mines (1807, volume 21)
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sun LA. 1)S111,ÉtJ'itATION laines fonderies (1) à Opérer dans ce tournent; 16
une séparation si complète du soufre, qu'il suffit, quand on juge le grillage fini, d'ajouter du charbon pour obtenir de suite une grande quantité de plomb métallique. On ne peut
cependant douter, qu'il ne s'y forme beau-
coup de sulfate de plomb, qui, est comme nous. l'avons vu , un résultat nécessaire de l'action de l'air sur la galène soumise à une haute température ; les cheminées des fourneaux en sont d'ailleurs remplies. La décomposition de
ce sulfate par le charbon, produit un sulfure ou une matte de plomb ; et quoiqu'il puisse se dégager de l'acide sulfureux , il est très-difficile d'expliquer comment l'addition du charbon fait couler de suite le plomb, en quantité considérable. J'ai pensé que le sulfate de plomb était décomposé pendant le grillage, et qu'il ne restait plus après cette opération, qu'un oxyde peu mélangé , et je crois avoir trouvé la cause de cette décomposition, dans l'action de la galène encore indécomposée sur le sulfate formé. Les expériences suivantes feront
connaître la nature et le résultat de cette action.
Je mis dans une cornue, un mélange d'une
partie de sulfure de plomb pulvérisé et de trois de sulfate (2) ; je chauffai d'abord lentement. Lorsque la cornue fut rouge, il se fit un dégagement assez considérable de gaz acide sulfu-
reux; il dura pendant une heure, au bout de
(i) A Poullaoue.n. Mémoire de MM. Beaunier et Gallois, Ingénieurs des Mines. Jounal des Mines, tome 19. (2) Fait par la -voie humide,
laquelle
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laquelle la cornue entra en fusion; le résidu avait été fondu, et me présenta un mélange d'oxyde et de sulfate de plomb. Je m'assurai que l'acide sulthreux qui avait été reeueilli dans de l'eau n'était pas mêlé d'acide sulfurique. Cette expérience, annonce d'une manière certaine la décomposition du sulfate de plc.mb par le sulfure, ou plutêt celle de l'acide sulfurique qu'il contient par le soufre et le plomb de la galène. L'acide sulfureux provient sans doute également de l'oxygénation du soufre et de la demi-décomposition de l'acide, car je me suis assuré qu'il ne restait pas de sulfate dans le résidu. J'ai répété cette décomposition
en employant parties égales de galène et de sulfate ; le dégagement de l'acide sulfureux a été plus abondant, et il est reSté dans la cornue un mélange d'oxyde et .de sulfure, d'où j'ai conclu, que si dans la première expérience, la proportion de sulfure de plomb était trop faible, elle était trop forte dans celle-ci. Je fis encore une tentative pour approcher davantage des proportions rigoureusement suffisantes pour la décomposition mutuelle, et cherchai en même teins à m'assurer de l'oxydation du) plomb contenu, à l'état métallique, dans la galène. Je mis 14 gramm. de sulfate bien mélangés avec13 gramm. de sulfure, dans un creuset non
brasqué, que je laissai rougir tranquillem2nt. Je remarquai , se produisait un bouillonnement considérable, occasionné par le dégagement de l'acide sulfureux ; je ne retirai le creuset que lorsque je vis la matière fondue en bain tranquille ; je trouvai deux substances rolume