Journal des Mines (1807, volume 21)
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n E IL A DÉSULFURATION
DES MI.TAI:X.
et la chaux sont employés ensemble ou séparément au traitement des mines de cinabre.
Deuxième expérience. Un autyeeSsai fut fait en employant io gr. de cuivrOpyriteUx et 5 gramm. du même minéralsri4M; c'est à peu près le cas des fontes dans- lesquelles le minerai ou les 'nattes ne sont pas complètement désulfurées ; la pro-
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Désulfuration clu cuivre. Le cuivre pyriteux est fondu dans quelques usines , avec de la chaux, soit au fourneau à manche, soit au fourneau à réverbère ; mais
ce procédé n'est pas connu assez en détaillé
pour que l'on .puisse juger de l'efficacité de cet gent.
J'avais cru, avec quelques métallurgistes, que la supériorité bien reconnue de l'affinité du fer pour le soufre, sur celle du cuivre pour le même combustible, pouvait déterminer de la Décmnrodécomposition du sulfure de cuivre par ce niésition par le tal , au moins dans certains cas : mais les expéfer.
riences que je vais faire Connaître ne m'ont
pas permis de conserver cette opinion. _Première expérience. J'ai fait un mélange de io gramm. de cuivre pyriteux , donti-e- connaissais la composition, avec er""",3 de fer en limaille ; je l'ai mis dans un creuset, recouvert de poussier de charbon, et il a été chauffé pendant d'heure à la forge. La proportion du fer avait été calculée de manière qu'elle-suffisait pour enlever tout le soufre combiné au cuivre dans le minerai employé. J'ai trouvé dans le creuset une masse parfaitement homogène, pesant 13gram.,1 qui ne contenait pas le moindre globule de cuivre métallique , ni aucun indice de séparation entre le sulfure de fer et celui de cuivre (1). (i) Dans la décomposition de la galène par le fer, on. observe , lorsque celui-ci est en trop petite quantité , trois
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portion du fer était encore suffisante pour séparer du cuivre qui était très - abondant dans le mélange. Je chauffai d'heure, et trouvai, comme dans l'expérience précédente
une masse homogène sans indice de cuivre métallique , ni de sulfure de cuivre pur : c'était une vraie matte de enivre. Troisième expérience.
Une troisième expérience, dans laquelle le cuivre pyriteux cru et celui grillé mélangés , à parties égales, et imbibés d'huile d'olive , ont été chauffés fortement pendant heure dans un creuset brasqué , n'a présenté qu'une poussière qui n'avait point éprouvé de fusion, sans doute a cause de la surabondance du fer. Je crois que ce petit nombre d'essais suffit pour prouver que la désulfz'uration du cuivre par le fer, sera toujours très-difficile à opérer, parce qu'il se forme une combinaison triple en toute proportion entre le soufre, le .fe. r et le
ou bien une combinaison entre les cuivre, suiaes de cuivre et der qui s'oppose à la sépa-
ration du cuivre.
Désulfuration de la galène. La galène est un des sulfures qui se prêtent substances distinctes , du plomb , du sulfure de plomb , enfin du sulfure d.e fer à la partie supérieure.