Journal des Mines (1807, volume 21)
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MINE DE PLOMB
chés dans ce travail et que l'on -ne veut paS porter au jour. Cela fait, on attaquera l'interstice qui est au-dessus , et la partie stérile sera placée sur le remblai, et servira à l'exhausser.
31 DE POULLA.OLLN. très-considérable , lorsqu'on exploitait par cm-,
Si elle ne suffisait pas pour le porter au niveau
vraffes.. à strosses (à gradins en descendant) eini que 'cela se pratiquait autrefois à Poullao-rien. Ce directeur a très-bien rempli -son objet, il ne fautresque plus de boisage dans
ailleurs chercher des décombres qui serviraient à atteindre ce but. On procédera ensuite à l'exploitation des parois de .la galerie et de l'interstice qui sont au-dessus, et l'on remblaiera.
certaine, et qui aurait rendu l'exploitation et sur-tout le remblai plus faciles, en exploitai.: t par strosses renversées (ouvrage à gradins en
de l'interstice qu'on vient d'enlever, on irait
On ira ainsi successivement d'interstice en
interstice jusqu'à celui qui est au haut du massif, et qui forme le sol de la galerie de 120 m. de
profondeur : on le laissera subsister ; mais cependant s'il était fort riche, on lui substituerait un plancher. La nature ébouleuse du toit et son inclinaison.
rendent le remblai absolument nécessaire ; et
-lorsque l'exploitation du massif ne produit
pas assez de décombres pour le compléter, on va en chercher ailleurs; si l'on n'en a pas,
on est quelquefois obligé de faire dans le voisinage quelque excavation (telle qu'une galerie ,en,litéi.p. roc) pour s'en procurer. t».,7e que nous venons de dire sur l'exploitation du filon a également lieu pour celle des yeines. Si on ne pouvait, à l'aide d'une seule cheminée , exploiter tout le massif "compris entre deux galeries ,:on en foncerait une seconde. On emploie ce même moyenpour hâter le travail. Le mode d'exploitation paegaleries, tel que nous venons dele décrire a été introduit par M. Duchesne,- Our économiser: le bois (des
/castes) dont On faisait une consommotion
l'exploitation des massifs. On aurait pu atteindre ce même but; d'une manière it .peu près aussi
montant). Voyez sur cette sorte d'ouvrage d'ex-
ploitation,- mon Traité suries mines de Freyhefg en Saxe, et SurleUr exploitation, SS. 66 et 67. La bande métallifère est à peu près entièrement exploitée jusqu'à la profondeur de 120
mètres, .le premier groupe de brandies l'est
tout-à-fait, et on finit le second. On -enlève en outre quelques petites portions ,que7Pon avait laissées dans les parties supérieures ; mais cela. va être bientôt épuisé , et l'on fait les disposi7, tions convenables pour attaquer le massif entre le niveau de izo et celui de 14o.
Nous avons dit qu'en général on faisait à Peullaotten des galeries de zo en 20 mètres les unes au-dessous des autres. Cependant on s'est quelquefois écarté de cette règle. Dans le
haut, les galeries sont plus rapprochées, et dans le bas, on en a fait quelquesunes d'in-
termédiaires. Assez ordinairement , au même niveau , on en à poussé sur toutes les branches qui existaient à cette hauteur, de sorte que la mine se trouve ainsi comme divisée en divers étages ou niveaux par cés galeries. Voici leur
nom, et leur profondeur au dessous de la
Galerie s.