Journal des Mines (1807, volume 21)
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MINE DE PLOMB
que Le puits Saint-Sauveur, qui est celui filon, M. Brollman fit faire sur le toit du ainsi que abandonnant les anciens travaux, mètres au N. nous l'avons déjà dit, est à 132 Il a 23o mètres de proE. E. du précédent. (7 pi.) de de long, sur 2,27 fondeur et 4,72 deux compartimens large. Il est divisé en égaux, l'un sert au passage des tonnes, et
DE POULLAOUEN.
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'aux communications , et on ne leur donne -
alors que les dimensions nécessaires au passage des ouvriers. On en a actuellement deux principaux, consacrés à cet usage; l'un va du niveau de la Boulaye à celui S.-Georges, et l'autre de ce dernier à celui de 5o pi.
Boisage.
qu'à l'autre à l'emplacement des échelles, ainsi qu'il Il est dommage celui de 4 files de pompes. de la partie du filon rie soit pas plus rapproché niveau de 120 Illèt. , la qu'on exploite : au distance est encore de plus de 100 m: construit sur les Le puits de Sainte-Barbe à I6o mètres au nord anciens travaux, estl'ouest) de celui de Saint(en tirant un peu vers est de 16o in., sa lonGeorges. Sa profondeur pi.) et sa largeur de gueur de 4,o6 m. (12 est également divisé en deux 2,95 (6 pi.). Ilégaux, et ne sert actuellement compartimens eaux. qu'à l'épuisement des Outre les grands puits dont nous venons de dont l'un parler, on en a encore 4 ou 5 jusqu'au petits' la bascule, descend appelé pu;ts de jusqu'à les autres ne vont que riveau de 56 p.; la galerie d'écoulement. dans l'intérieur de la Les communications encore mine, d'un niveau à l'autre, se font dont nous puits, appelés cheminées , par des ils sont faitsdans le corps avons déjà parlé : son inclinaison. même du filon, et suivent parler , que des à proprement Ils ne sont queique,:ois on les comble puits d'exploitaticia ;
qui faisait une somme de 32000 fi'., en simple bois d'étançon.nage. La grandeur des excavations , l'inclinaison du filon , le peu de consistance du toit, le séjour des eaux dans la mine durant une partie de l'année rendaient nécessaire cette quantité de gros bois : j'ai vu dans les anciens travaux, appelés du magasin, des
d'autres fois, ou
d'équarrissage, et qui se touchaient presque ,
lorsque le massif, sur lequel ils sont, est exploité; les laisse ouverts pour servir
Presque tout le boisage de la mine est en
chêne.; c'est l'espèce de bois la plus commune dans le pays : malgré cela, il ne laisse pas d'y être cher. Il revient à 36 fr. le mètre cube
(25 sous le pied cube) équarri et rendu à
la-
mine. On ne l'emploie jamais rond ( dans son état naturel ) Même pour les boisages les plus communs ; lorsque j'en témoignai ma surprise, on me dit que l'aubier se pourirait très-aisément, et qu'il entraînerait bientôt la destruction du reste. .La consommation de bois est aujourd'hui bien moins considérable qu'autrefois. Ai rapport de M. Duhamel, avant l'an 1780, on avait annuellement besoin de 800 pièces de bois de 1
6 à 8 mètres de long et de 3 à 4 décimètres d'équarrissage : la pièce revenait à 4o fr.', ce
étançons qui avaient plus de 4 décimètres C2