Journal des Mines (1807, volume 21)
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MINE DE PLOMB totale est de 1624 m. Comme elle n'offre rien de particulier, je ne m'y arrêterai pas. Il -y a déjà long-tems que M. le Chevalier d'Arcy, , de l'Académie des Sciences, et un des
concessionnaires, avait con;u le projet d'une nouvelle galerie d'écoulement, qui devait aller déboucher. dans la vallée même de l'Aulne
près du confluent du ruisseau de Poullaouen de la à 17,5 m. au-dessous et qui devait être galerie actuelle. Cette galerie, dite du grand projet, a été commencée, il y a environ trente ans, à 250 mètres de la rivière : elle a été attaquée par plusieurs endrois à la fois, à l'aide de dix-huit puits d'airage ( d'après le rapport de M. Schreiber ). M. Brollmann , ,en arrivant à Poullaouen, ayant besoin de tous les ouvriers pour l'exécution de son plan, en suspendit la poursuite : elle a été reprise depuis ; et aujourd'hui les 863 premiers mètres, à partir de son embouchure, sont percés. Depuis leur extré-
mité jusqu'à la fonderie, il y une distance égale, sur laquelle on a fait encore 278 m. de sorte qu'il n'en reste plus que 585 pour
qu'elle atteigne le puits des trombes à la fonderie. De ce point, jusqu'au puits St.-Georges, une on aura encore 906 m. ; ce qui lui donnera2913 longueur totale de 2632 m. ; et même de si on la conduit jusqu'à Sainte-Barbe et à SaintSauveur. On espère qu'en 3 ans, elle sera conduite jusqu'à la fonderie.Nous exposerons dans peu les divers avantages qu'elle doit procurer. Eaux rnotrices.
Nous avons dit que les eaux de la mine étaient élevées par quatre machines hydrauliques ces machines sont mises en mouvement, 41:aide de 6 à 8 mètres cubes d'eau par
DE POI/LLAOITEN.
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minute, amenés par deux canaux, dont l'un à son arrivée à la mine, est de 24 m. plus élevé que la galerie d'écoulement , et l'autre l'est de 32,8 m. : je vais entrer dans quelques détails à, leur sujet. Dès qu'on fut résolu à employer les machines hydrauliques pour l'épuisement des eaux souterraines, on chercha à s'assurer de l'eau pour les mouvoir et à se ménager un réservoir propre à en contenir une provision qui supplée-
rait au produit direct des eaux pluviales
dans les saisons sèches. Ce qu'il y avait de plus
simple à faire à ce sujet, était de remonter le vallon même dans lequel est la mine, et d'y choisie un endroit convenable, pour le barrer et y faire ainsi un étang dans lequel on tien-
drait en réserve l'excès des eaux qui tombaient et coulaient dans la vallée pendant les saisons pluvieuses. C'est ce que l'on fit, en 1755; audessus du hameau du Goslot , à 2400 m. à l'Est de la mine : on construisit une digue de 90 mèt.
de long et de 15 de haut : et l'on eut par-là un étang de 2400 mètres de circuit, et 12,07
(38 pi.) au point le plus profond : il est connu
sous le nom d'étang de la Noie. En prenant la masse (Peat qu'il contient, comme un cône renversé.de 6,Do m.. de diamètre et de 12 de hau-
teur , elle s'éleverait à 11.30000 mètres cubes : on l'estime à 6 ou 7 cent mille. La dépense des
machines étant d'environ 7 mètres cubes par minute, ou i0000 par jour ; l'étang renfermerait encore de quoi faire aller les machines pendant deux mois , -abstraction des pertes causées par l'évaporation, et par les filtrations :
au reste l'évaporation ne peut pas diminuer,
Étangs.