Journal des Mines (1807, volume 21)
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MINE DE PLOMB
chiite des eaux à leur arrivée aux machines. Sa largeur est de 2,6 ni. en haut, et de i,3 en bas, et sa profondeur est de o,81. mètres. On
lui donna, en le creusant, 3,4 de large et 1,14 de
profondeur : mais ensuite on établit , sur le
fond de l'excavation, un lit de glaise bien battu j, et puis on en gazonna les parois, en lui laissant les' diMensions que j'ai indiquées. Ce fond et ce
gazonnement étaient fort nécessaires ; malgré leur secours, les filtrations furent fort abondantes dans les premiers tems ; aujourd'hui elles ne sont plus qu'en petit nombre. Ce canal a été fait en deux ans de teins; et a coûté i5o mille francs. Outre les canaux dont nous venons de parler, ou en a encore un petit qui ramasse les eaux du vallon aux environs de la mine., -mais son produit peut' être regardé comme insignifiant. Di. tribu-
de eaux.
L'eau qui vient des étangs est menée à la mine
par un canal qui la conduit sur le penchant dut côteau qui borde le vallon de Poullaouen au
nord : à son entrée, dans le petit bassin où est la mine , le canal est à mi-ciheau , et à .33 mètres au-dessus du niveau de la galerie
d'écoulement, ainsi que nous l'avons déjà dit : l'eau tombe de suite sur la petite roue hydraulique du puits St.-Sauveur: puis elle se joint à
celle que le grand canal mène de' la rivière dAulne. Ces eaux se divisent, une portion tdmbe sur la grande roue de St.-Sauveur, et
l'autre sur celle de Sainte-Barbe. Ensuite elles vont aux bocards, y font mouvoir deux roues. De là une partie est envoyée aux fonderies, et l'autre va tomber sur la roue de St.-Georges peu au-dessus de la moitié de sa hauteur. Au
DE POULL AOLT EN.
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bas de cette roue, elle se trouve dans la galerie crécoulemen t. Tant que le canal d'Aulne suffit aux besoins de la mine et de la fonderie on ne tire que très-peu d'eau des étangs, qui ne servent ainsi que dans les saisons sèches. Lorsque la galerie du grand projet sera terminée et conduite jusqu'à la mine, on aura 5o mètres de chiite pour l'eau des étangs, et 41,5.
pour celle venant de la rivière. Abstraction faite de 7 mètres pour la chtute qu'on destine à la fonderie, les étangs peuvent fournir à trois
roues hydrauliques, ainsi qu'à un baritel à eau ; et le canal d'Aulne à deux pareilles roues et à. tous les besoins des laveries. Mais il faut observer qu'on ne peut guère compter que sur six à huit mois d'eau venant des étangs : dans le reste de l'année ils en fourniront cependant toujours une petite quantité ; d'après cela., je crois que , si on voulait la considérer sépa-
rément, cette petite quantité d'eau pourrait être employée très-avantageusement à une machine à colonne d'eau ? qui produirait en tout tems un effet pareil à celui produit par deux des grandes roues de Poullaouen, en tems ordinaire (i) Les machines destinées à l'épuisement des
eaux de la .mine de Poullaouen sont de
grandes roues hydrauliques mues par le poids (i) La quantité d'eau motrice qu'on emploie en Hongrie pour faire mouvoir les machines à colonne ne s'élève que une expérience de i à i 1. mètre cube par minute.(D'après faite par MM. Lempe et Batdau l'un professeur de l'art des machines, et l'autre actuellement directeur-général des
Machines hydrauliques.