Journal des Mines (1807, volume 21)
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MINE DE PLOMB DtT HUELG OAT
s'est terminée par,une espèce de queue qui est descendue jusqu'à zoo Mètres plus bas. Dans sa partie supérieure et au nord, le filon a présenté une petite branche d'une soixantaine de Mètres. A la profondeur de ioo et 120, éga-
lement vers le nord; il s'est divisé en deux branches, qui se sont perdues dans le rocher. D'après ce que nous avons dit sur sa direction et son inclinaison , ainsi que sur celle de la roche , on voit - qu'il coupe bien, nettement
la stratification du terrain dans lequel il se trouve, et qu'il forme avec elle un angle d'en-
viron 70 degrés. .En général , il est bien distinct de la roche : les saalband.es sont bien prononcées. Cependant , dans un endroit où l'exploitation était dans le schiste, la régularité et la conformité de la stratification avec celle du terrain adjacent, me font croire qu'ici on n'était plus dans le filon , et qu'on travaillait sur la roche même qui, au voisinage du gîte, se serait trouvée imprégnée de minerai.
- Exploita-
tion.
L'exploitation se fair à peu près comme à Poullaouen. De 20 en zo mètres ( exactement
de io en io toises) , on pousse une galerie
dans toute la partie métallifère. On est au moment d'ouvrir la onzième ,loo toises au-dessous de celle des charioteurs (qui est la _première), et connue celle-ci se trouve déjà à 32 toises sous
le jour,. à partir de l'orifice du grand puits, on voit que la profondeur totale de la mine est de
132 toises ou 257 mètres. Les massifs compris entre les galeries ont
été exploités presque partout, par strosses
t'ouvrages à gradins en descendan ). Les kastes
EN I3RETAG-N1.
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ou planchers destinés à supporter les déblais sont à 2 mètres les uns au-dessus des autres ; et comme le filon, dans la plupart des anciens travaux, a de 3o à. 4o mètres de puissance , ces boisages n'ont pu être faits qu'avec des solives de près de 3 décimètres d'équarrissage : lorsqu'on parcourt ces anciennes excavations, on.
croirait quelquefois être dans un magasin de bois. Aujourd'hui .l'exploitation se fait plus économiquement sous ce rapport : cependant on n'est pas encore parvenu à établir la même économie, à cet égard, qu'à Poullaouen ; les
circonstances locales en sont en partie la
cause. La masse principale du filon étant de quartz,
presque tout travail se fait à la poudre; et encore a-teiii" souvent bien de la peine à avancer dans une matière aussi dure : il n'est pas rare de voir. un minent employer 12 heures de
teins pour forer ,un4:.çléciinètres , et
mettre hors de -service ii.iffe 'cinquantaine de fleurets, dans ce travail. Dans de pareils endroits , lmètre courant d'une galerie ordinaire revient à lao francs et plus. Presque partout le filon est rempli de fentes ou crevasses , qui laissent passer les eaux; et il faut, en quelques endroits, prendre beaucoup de précautions pour que la poudre que l'on introduit dans les trous ne s'y mouille pas. _On. .emploie pour cela un moyen particulier, que je n'ai pas vdpratiquer ailleurs : au lieu de se
servir de çartonches de toile goudronnée et même de sfer..blanc , conime cela se fait en. bouche les fissures qui quelques endroits,