Journal des Mines (1807, volume 21)
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MINE DE PLOMB De HUELGOAT'
simples; un tirant porte les pompes de n°. pair; et l'autre ce I les de n°. impair: mais au-desssous , elles sont doubles , et chaque tirant met en
jeu une file de pompes qui descend jusqu'au fond. Ordinairement la machine ne fait aller
que les pompes qui sont au-dessous de la 7e. galerie. Les eaux intérieures de la mine viennent d'un terrain où
Il y a quelques couches de schiste alumineux , et sont
vitrioliques : lorsque les corps de pompe étaient en fonte , elles les corrodaient bientôt, et abaquant inégalement leur paroi intérieure , ees en faisaient une espèce de râpe qui détruisait les cuirs des pistons avec une promptitude étoneane un piston ne pouvait servir que quelques heures. Pendant un tems , on a eu sur la mine 3o cordonniers , Uniquement occupés à coudre des cuirs , et dans un trimestre on a dépensé 32,000 francs seulement en cuirs et clous pour les pistons. Une pareille dépense aurait for, é d'abandonner la mine si M. Cramer , sous-directeur de l'établissement, n'eût fait substituer les corps de pompe bois' à ceux de fonte. Dans le bas seulement , on a conservé ces derniers , parce que les grains de quartz et sables que les eaux. entraînaient , a-tiraient bientôt mis les antres hors de service. Ceux en bois sont forés à 12 polices , mais le frottement les élargit peu-à-peu , et les porte jusqu'à 14 et même 15. On se propose actuellement, et d'après une idée de M. Sautereau , un des concessionnaires et directeur de la correspondance , d'essayer des corps de pompe tri bois, revêtus intérieurement de lames de plomb.
A l'époque oit j'étais sur les lieux , cette
nichine
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machine élevait les eaux depuis la 7e. galerie jusqu'à la 9 , c'est-à-dire , à une hauteur de 5o m. ( le fond était inondé ). Les deux pompes de la répétition supérieure ne versaient pas plein , mais seulement aux La machine inférieure a une roue pareille à la première , et qui est à 14 m. du puits où,
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/q. .1311ETAGXE.
sont les pompes qu'elle fait mouvoir. Le bras
de la manivelle est de 0,8/ ru. La quantité
d'eau motrice était, lorsque je l'ai mesurée, au moins de 2.2 in. cubes par minute (1). Le rnou, vement se communique à l'aide de deux tirans horizontaux ,chacun desquels fait mouvoir deux
tirans verticaux, qui descenden jusqu'à la 7c. galerie, et ont ainsi 120 m. de longueur. Ou a
11 répétitions de pompes, qui élèvent l'eau. de la 7e. g,alerie j usqu'à celle d.'écoulement,c'est-à-dire,
à une hauteur d'environ too met. : il v a deux pompes par répétition , ce qui porte leur nombre à 22 : elles ont de 7,5 à 9 m. de hauteur, et 0,325 ( 12 po. ) de diamètre , mais le frottement
les élagit, au point que les deux pompes su-
périeures avaient près de 4 décimètres ( 14 p. ). Elles versaient aux plein. La levée ,du piston. était de 1,54 m. , et il y en avait 4 ÷ dans une minute. L'effet réel ( ou plutôt l'effet économique de ces machines) est beaucoup plus petit que celui des machines de Poulla.oen , proportionnelle-
ment à l'eau dépensée et à la hauteur de la
chiite. Nous avons vu qu'à Poullaouen le produit de ces dernières quantités étant exprimé
par toc) , l'effet de la grande machine de
Saint- Sauveur , l'était par 6o : je ne trouve pas ici qu'il soit de plus de 4o pour la machine
(1)Le coursier qui conduit l'eau sur la machine étant assez long , m'a permis d'en mesurer la quantité : il avait mèt. de large ; l'eau y avoit 0,420 in. de profondeur ; et sa vitesse était de 5,6 mèt. en s4 sccondes, ce qui donne 28 m. cub. dans une minute ; diminuant d'un cinquième on a 22 ?;. m, cub.
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