Journal des Mines (1807, volume 21)
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MINE DE PLOMB Dt IIITELGOAT
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etc.'
inférieure, et 3o pour la supérieure. Cette diff& de rence paraît provenir entr'autres, causes »beauce que les roues d'Huelgoat recevant une coup plus grande quantité d'eau , ne la conservent pas aussi long-teins; 2». de lagrandeur des attirails ; 3°. pour la machine supérieure de la grande vitesse qui fait que l'eau pèse moins
sur la roue, et a par conséquent moins de
ANALYSE DE QUELQUES SULFURES MÉTALLIQUES. Par M. GUENIVEAU, Ingénieur des Mines.
force. Airage.
Le grand nombre d'ouvertures qui aboutissent au jour, leur différence de niveau ,
rendent la circulation de l'air très-active ; et
nulle part je n'ai vu que le défaut d'airage gênât les travaux. La; qualité vitrolique des
eaux m'avait cependant fait craindre qu'il n'y eût quelquefois des dégag,emens de gaz inflammable 3 mais il parait, d'après ce .qu'on a répondu aux questions que j'ai faites à ce sujet, que ce fléau est inconnu au Huelgoat ; l'on m'a seulement dit que lorsqu'on debouchait des pompes qui étaient restées quelque tems dans l'inaction , il fallait user de .quelque précaution parce que l'air qui en" sortait prenait feu aisément. Je donnerai dans une prochaine Notice, les résultats de quelques observations que j'ai faites sur la température de cette mine.
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sur.rurt,.
PLUSIEURS chimistes , et particulièrement 1VI10/1. Proust et Flanchet, se sont occupés des sulfures métalliques : le premier a fait voir que -
certains métaux , tels que le frr, , le cuivre, le plomb, se combinaient à l'état métallique, avec le soufre, et en des proportions invariables pour chaque combinaison. M. Hattchet a donné l'a-
nalyse de la pyrite magnétique, qu'il regarde comme un sulfure de fer au minimum, et celle de plusieurs pyrites ordinaires dans lesquelles il ne reconnaît d'autres principes que le fer et
le soufre. Tous les chimistes n'ont pas été convaincus par les expériences de ces deux savans, et quelques-uns paraissent encore admettre de l'oxygène dans les seri" res de fer : ils se fon-
dent principalement sur ce que M. Proust a. employé la synthèse, méthode qui -laisse toujours quelque vague sur - les proportions, et que M. Hattchet n'a déterminé rigoureusement que le soufre,. au moyen du sulfite de hante, sur la composition duquel il reste encore des incertitudes. Ayant eu occasion d'analyser quelques sulfures métalliques,: j'ai déterminé avec