Journal des Mines (1807, volume 21)
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'DU PALLADIUM.
SUR LA LICOUVERTE
erreur qui me d onn a ensuite beaucoup depeine ;
Je remarquai bientôt des phénomènes que je ne pouvais expliquer en admettant la seule pré, sence de corps déjà connus. je conjecturai qu'il se trouvait des substances in comi ues, et la suite de mes recherches a confirmé çet aperçu. Lorsque j'essayai de dissoudre, dans l'acide nitro-muriatique , ce second précipite' , e vi§' avec étonnement qu'une partie -
car je trouvai qu'une grande partie de ce précipité consistant en rhodium était , contre mon attente , rendue insoluble , et ressemblait au résidu du second précipité métallique ci-dessus mentionné. Ayant déjà communiqué à la société dans un premier Me:noire sur le Rhodium , le procédé par lequel j'évitai cette difficulté , je vais seulement revenir sur une partie de mes recher-
résistait à l'a.ction du dissolvant, quoique le' tont eût été dissout deux fois; et qu'Il ne se
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t
ches, et faire connaître le moyeu dont je me suis servi pour analyser le second précipité métallique , et obtenir le palladium.
opéré aucun changement d'ans la force et la quantité des acides qui le composaient. La dissolution qui fut formée était d'une cent-. leur sombre particulière, et le sel ammoniac n'y
Tr+T. Séparation du Palladium.
produisit qu'un léger précipite qui n'était pas jaune, mais d'un rouge obscur ; cette couleur tenait au mélange d'une substance étrangère que je ne connaissais pas alors , mais que les expériences de Descostils ont fait connaître pour un nouveau métal qu'on a nommé diuM
La couleur de la dissolution, après la précipitation du platine demeura obscure, en_ cen, séquence des .autres métaux qui .restaient en
dissolution.. Ne connaissant pas alors les
-moyens de les séparer les uns des autres , et la quantité. de dissolvans qui s'étaient accumulés rendant les expériences plus difficiles, je décom-. -
posai cette dissolution- par le fer, ainsi que je l'avais déjà fait , et obtins un troisième précipite métallique, qui .pouvait être employé plus faciletnent aux recherches suivantes. Dans cette dernière opération je commis une
il n'y avait aucune difficulté à découvrir le plomb dans le précipité, en employant l'acide muriatique ; le plomb, le fer et un peu dee cuivre, furent dissous : l'acide nitrique étendu enlevaune plus grande quantité de cuivre. Mais en me servant d'acide nitrique concentré pour séparer complètement ce métal , j'observai qu'il prenait une couleur brun-sombre , qui indiquait qu'il avait aussi dissout quelqu'autre substance métallique. J'attribuai d'abord cette 'coloration au fer ; mais ayant considéré que cette substance avait été attaquée plus tard que le cuivre, j'abandonnai cette idée et cherchai à la séparer par une lame de cuivre décapée. J'obtins une poussière noire. La dissolubilité de ce métal par l'acide nitrique me fit voir que ce,
n'était ni de l'or ni du platine, et la couleur