Journal des Mines (1807, volume 21)
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Troisième
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5 .septembre , avec l'instrument ainsi gradué deux suites d'expériences, dont nous parlerons plus bas.
fussent pas dans ce rapport (1); soit que le frottement empêchât la puissance d'exercer toute
et pousser la division aussi loin que possible , nous essayâmes d'employer un levier. 5. Nous fîmes disposer en bras de romaine une barre de fer de 2,3 mèt. de long, 0,044 m. d'épaisseur, et ayant 0,122 m. dans l'endroit le plus large : on plaça en cet endroit un boulon. On disposa convenablement, sur ce levier, deux points; l'un pour y suspendre un plateau de balance , .et l'autre pour accrocher l'extrémité supérieure du dynamomètre : le premier était
produit un petit affaissement , dérangea les
Désirant ensuite vérifier noire instrument
graduation.
iryDRAuLrusEs.
SUR LES MACHINES
à i,o83 m. du boulon, et le second à 0,217; ainsi, les deux bras du levier étaient entre
eux comme 5 à 1. Cette espèce de romaine fut
établie entre les deux piliers de la fonderie, dont nous avons déjà parlé. Sous la partie on était le crochet qui devait saisir le dynamomètre , on plaça , sur le sol de l'usine , une grosse pièce de bois, que l'on chargea de 3oo quintaux de plomb, et au milieu de laquelle on fixa un autre crochet destiné k tenir l'extrémité inférieure du dynamon être.
D'après ce que nous avons dit, on devait
croire qu'à chaque quintal qu'on mettrait dans le bassin que portait la romaine , l'aiguille de
l'instrument en indiquerait 5 sur la division déjà tracée ; mais, à notre grand étonnement, et ensuite un peu elle n'en marqua que 4 moins , jusqu'à iio ; soit que le point d'appui
ne divisât pas le levier exactement dans le rapport de 5 : ; soit que les distances qui entraient dans l'expression du moment des deux efforts ne
sa force sur la résistance, etc. De plus, le
poids de 3oo quint. , qui était sur le sol , ayant
points de suspension. Enfin , lorsque le plateau de balance fut chargé de 25 quintaux , le bras de romaine se fendit, et menaça de casser. Tous ces inconvéniens nous forcèrent à nous désister de toute poursuite ultérieure. J'observerai ici que ces opérations sont dangereuses ; il faut manier des poids énormes ; les suspendre ; se tenir auprès d'eux , et des instrumens de suspension. Je Crois en
outre qu'on ne pourra jamais bien graduer un dynamomètre , de manière à le rendre propre à des expériences
dont on puisse tirer des résultats suffisamment exacts pour servir comme de données à une théori? , qu'en y suspendant directement des poids. Dès qu'on emploiera des machines intermédiaires , on aura à tenir compte des frottemens et d'un grand nombre de circonstances qu'il est bien difficile de soumettre à des déterminations exactes. Le levier est le plus simple des machines ; et cependant il nous a présenté trois causes ( la flexibilité de ses bras, le frottement sur les tourrillons , la variation dans l'obliquité de l'effort) ont réduit à 4 /. le rapport 5 :
Tel était l'état des choses, lorsque je suis parti de Poullaouen. Depuis, M. Duchesne s'est aperçu qu'une des causes de l'irrégularité que nous avait présenté l'aiguille dans sa marche, venait du petit repoussoir à char-, (;) Le poids que porte le levier à une extrémité agit tottjours verticalement; mais il n'en est pas de même de la résistance qu'oppose le dynamomètre , lequel en s'allongeant plus ou moins , doit exercer un effort dans une direction plus on moins oblique, et dont le moment ne varie pas dans. le même rapport que celni du poids. .
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