Journal des Mines (1807, volume 21)
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D/FPeREXS rnonrrrs forme arénacée ; ensuite la couleur rouge q.ué prend sa poussière , suffirait pour la faire distinguer à l'instant. J'ai choisi pour l'analyse, les variétés de sable volcanique attirable dent la pesanteur spécifique à été citée ci-dessus. Il est indispensable de rapporter quelques circonstances de leurs gissemens particuliers. Le sable ferrugineux de Ténériffe a été recueilli sur la côte orientale près de Guimar::.il y forme des bancs considérables. Les grains sont très-petits, brillans , et presque tous cristallisés. Ils sont Mêlés avec des .grains de feldspath translucide, de pyroxène noir ou vert, et de péridot d'un vert jaunâtre. Le sable du Puy se rencontre au milieu des produits volcaniques les plus récens du département de la Haute-Loire : il est roulé par les ruisseaux qui coulent au pied d'un ancien cratère, qu'on nomme le mont Amis (1). Les grains sont assez gros, leur surface est terne, et leur la méthode. Cc beau travail n'avait stuement pas besoin d'être sanctionné par l'analyse ; mais voici ce que rai trouvé:
le fer sublimé de Volvic est, ainsi que les deux variétés pro duites par Pavant-dernière éruption , composé d'oxyde de fer pur, au même état d'oxydation que le fer oligiste de Pile d'Elbe et de Framont. Je donne ceci comme un nouvel eXemple de cette importante vérité, savoir que les résultats de la: cristallographie devancent souvent ceux de la chimie: (1) Ce cratère est dépouillé de végétation ; sà masse présente un énorme tas de scories rouges, en fragmens contournés , incohérens , qui se:froissent et s'éboulent sous les pas. Ces scories renferment des zircons semblables à. ceuxqui accompagnent le sable magnétique.
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forme. rarement .régulière..D'ailleurs ils sont dispersés dans un gravier composé de différentes.
variétés de lave basaltique , de feldspath, de pyroxène, de zircon, de péridot, et quelquefois de corindon bleu.
Le sable de Niedermennich a été ramassé au milieu des déjections pulvérulentes qui sont au. Sud- Ouest d'Andernach sur la rive gauche du Rhin (1). Les grains sont assez- fins , à surface terne, et presque tous régulièrement" terminés. Ils sont accompagnés_ de .détritus ponceux, de
feldspath limpide, de pyroxène noir, de péri
(1) Ces déjections s'érenclent jusqu'au pied de deux magnilique,s cratères, le Bellenberg et le Hochsimmern , dont personne n'a encore publié la description. L'existence de ces cratères est cependant un fa.it important et je ne conçois pas comment elle a pu échapper à Foi-ber , à Collini , et à plusieurs autres savarts minéralogistes qui ont écrit sur cette contrée. It estvrai que les deux montagnes sont éloignées des-
routes qu'on pratique ordinairement. Quoi qu'il en soit voici l'esquisse de leur description. Le Bellenberg et le Hochsimmern: sont parfaitement iso-
lés , et dominent tout le plateau volcanique environnant.Leur distance de l'Abbaye de Lccie est d'un in y riamètre S-0. Leur forme est exactement celle d'Un cône tronqué un peu obliquement. Leur base peut avoir entre deux et trois kilomètres de contour. Leur- hauteur- exeède zoo n'êtres. Ils.
se terminent tous deux par une coupe très-échancrée d'un côté, Leur composition n'offre. absolument que des .scories. rouges ordinaires , en. fragmens contournés, boursoufflés et déchirans au toucher. Si j'insiste au reste sur ces détails , c'est que je connais: les préjugés de plusieurs minéralogistes du Nord , qui toutes lesTois qu'on parle de volcans éteints , imaginent toujours qu'on s'est- mépris, et qu'on donne ce nom à de simples lam-. eaux basaltiques, semblables à ceux de leur pays..
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