Révisions de la page | Historique de transcription | Journal des Mines (1807, volume 21)

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SPATIIIQUE. 28,t pour prouver que l'exposition du minerai

stJ11 LE FE 14..

magnésie est complète lorsque la décompoition est entière (2.).

réfractaire à l'air et à la pluie après le grillage,

11 ne reste donc aucun doute sur la nature. du changement opéré sur les fers spathiqueS dans l'intérieur des filons par l'action de l'air et de l'eau. Il est évident que le même change-. ment L'oit s'opérer dans les mines extraites lent-. tems exposées à l'air et à la pluie, et produire par conséquent une plus grande fusibilité dgin. ce minerai (3). plus (2.) La chatix y est toujours en proportion un peu forte que dans les mines non altérées ,-ee qui provient de ce plusieurs que -sa quantité est restée la même ,-'tandis:que les principes se sont séparés. J'ai de pluF. 41.;2servé dans tentes mines douces une gelée' 4issolini-ons niuriatiques des combiliaiS6ii de cette terré ceuse qui semble indiquer une fait est d'autant plus remarquable de fer. avec l'oxyde altérées ne m'ont jamais rien présenté dé que les mines non -

semblable..

,

'l'eau (3) J'ai attribué cette altération à la seule- actionledesulfate de magnésie

mais il se peut que sur le carbonate le Maire , ing.,énieur des mines, de fer y contribue aussi. M. avait observé à Pe ey , sur des tas

n'ayant fait part qu'il

de schiamin , des efflorescences de su;fate de magnésie dont fer sur il attribuait la formation à la réaction, du sulfate de gatigue constitue en grande partie la le spath magnésien qui

du minerai, j'ai cherché à obtenir un résubat analogue, en jetant dans une dissolution de sulfate de fer, du fer spathique très-magnésien réduit en poudre fine. J'ai gardé le mélange de lé remuer souvent; pendant quelques jo rs, en ayant présenté' La liqueur examinée ensuite , m'a effectivement fa te su du sulfate de magnésie. Il' serait donc possible que le spathi-,. fer de fer fût une des causes de la décomposition du que.. Je ne crois pourtant pas qu'on doive lui accorder une grande influence, car les pyrites ne sont pas également disséminées dans lea filons et cependant Les mines sont ordinairement décomposées d'une rilanière unifbrmé. On trouve d'ailleurs assez souvent au milieu des mines douces, des pyrites qui ont conservé tout leur brillant métallique.

Tour

a pour effet de séparer la magnésie par le

moyen du sulfate de fer qui se forkrie , il me suffira d'énoncer le résultat de l'analyse des' eaux de lavage d'un minerai grillé, recouvert d'efflorescences blanches, et qui a été recueilli à Allevard pendant l'été dernier par M. Berthier, Ingénieur des mines. Ces eaux n'onfpa.S présenté une quantité sensible de fer ; elles ne contenoient que du sulfate de magnésie et du sulfate de chaux ce dernier fermait le tiers en poids du résidu de l'évaporation. On coriOit que ces proportions ne peuvent être constantes,

et par conséquent que des efflorescences qui recouvriraient des tas anciens de minerai grillé, n'annonceraient pas certainement qu'il fat orio-inairement de nature réfractaire, puisqu'elles pourraient n'être composées que de sulfate de chaux. On obtient facilement en petit un résultat analogue, en laissant pendant quelques jours du fer spathique magnésien grillé dans une dissolution de sulfate de fer ; mais j'ai trouvé que pour que cette expérience réussisse, il est nécessaire que la chaleur du grillage n'ait point été trop forte , car dans ce cas la magnésie ne peut plus être attaquée par le sulfate de fer. y aurait moins d'inconvénient à ce qu'il restât dans le minerai une portion d'acide carbonique, car la mine qui n'a subi aucune altération , abandonne au moins en partie sa magnésie au sulfate de fer. Il est, ce me semble, suffisamment prouvé, par ce que je viens de rapporter,, que l'exposiFolunie 21.