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NOTE SUR. les Forges du Dipartenzeet-de Extrait d'une Lettré écrite lé 14 mais 1807, par M. le Préfet du DéparteMent de l'Aude', à S. E. le, Ministre de l'Intérieur.

11, existe, en effet, seize-forges dans le départe-

ment de l'Aude, et Fon if a pas exagéré leurs

produits, lorsqu'on a porté leur faorication'

moyenne annuelle a 200,000 m-yriagrammes de

fer. J'ajouterai ( c'est M. le Préfet qui. parle ) qüe la manufacture a reçudepuis peudans ces usines mie amélidration sensible. Plusieurs maitres ont ajouté les aciéreries à:leurs fourLoup, proliéàiix-; -et l'un d'entre,,eux , priétaire de la fôrge .de Saint-Denis, a vu cette armée récompenser son zèle par une médaille d'or

de première classe. Les, succès de M. Loup dans la fabrication de l'acier-poule, sont d'autant plus dignes de qu'ils ont été obtenus par l'emploi remarque' exclusif des procédés indiqués dans l'instruotionTubliée eu l'an 2 par le Comité de Salut public, et que ce maître de forge a eu le courage et le bon esprit de résister au charlatanisme de quelques ouvriers ;'!,11e7.

mands , et de repousser toutes les Aophistica-dons et les prétendus secrets , qu'ils lui indiquaient comme nécessaires pour parvenir à une cémentation parfaite.

NOTE SUR une Substance en cristaux isole's , de.

forme octaèdre iri.egulière , des environs de Prague en Bohême.

Par M. ToNNEz.LIER , Garde du Cabinet de Minéralogie

du Conseil des Mines.

I, A substance qui fait l'objet de cette Note , se voit dans la plupart des collections publiques et particulières de Vienne en Autriche , où .les marchands d'objets relatifs à l'histoire naturelle de la ville de Prague l'envoient , sans aucune -indication de gisement et de localité. J'ai eu der-

nièrement occasion de la voir dans la collection de M. Haüy,' Professeur de minéralogie au Muséum d'histoire naturelle de Paris , ainsi que dans celle de M. Brochant, Ingénieur

des mines, et Proibsseur de ininralogie à PEcole-Pratique de Moutiers. La forme singulière sous laquelle cette substance se présente , dans l'état où elle nous arrive , jointe à un aspect qui a quelqu'an.alogie avec celui qu'offrent certaines matières fondues et corrodées, :fixèrent mon attention d'une manière particulière , et firent naître en moi le désir de l'examiner de-.plus près. M. Ha;ly ayant bien voulu me confier les échantillons 'qu'il possède, et dont il est redevable à, M. Karsten , Professeur de minéralogie à Berlin j'ai cherché à connaître leur nature. Ils consistent en octaèdres parfaitement isolés , de près de trois centimètres de long sur deux de large pris à la base commune aux deux pyramides tétraèdres qui les composent. Je me suis assuré que ces octaèdres n'avaient rien de constant dans les valeurs de leurs angles plans et-solides , non plus que dans les incidences respectives de leurs .faces , toujours sillonnées par -des stries ou cannelures plus ou moins profondes , dont les