Journal des Mines (1807, volume 21)
Page : Image 201
Révision de 26 févr. 2015 11:08:07, edited by Anonymes
- Ir
eun LES MOYENS DE JUGER 394 et plus ou moins farineux à sa surface. Le même effet est plus prompt et plus sensible au feu du chalumeau et à la lampe d'émailleur. Mais dans tous ces essais, il faut savoir se défier non-sen. lement de l'action trop rapide ou trop inégale
de la chaleur, mais encore de sa durée et de
son intensité. Une chaleur Ion g- tems continuée ,..end opaque le verre le plus parfait, par dévitrification; et même en opérant avec précaution sur un fragment de .verre gras à: la lainpe d'émanieur, on parvient à achever son affinage et à le rendre net et susceptible de souder avec un verré de meilleure qualité. tés expériences que j'ai faites sur les sels
neutres m'ont convaincu que ce moyen d'épreuve, qui eût étéle plus commode, était absolument inefficace. Les dissolutions de inuriates alcalins et terreux , n'agissent même par Pébulition à siccité, que sur des verres de qualité si inférieure , qu'on peut se dispenser d'en faire état. Je dirai néanmoins que je n'ai
pas vu sans étônnement que parmi les verres 'à vitre les plus communs, qui en général sont subi inaltérable, l s'en est rencontré un qui apar la sensible , à la surface un changement d'alun mêlé seule ébullition d'une dissolution de muriate de soude. Il est peu de veires qui, rédiiits.ényoudre impalpable, ne donnent prise û;.ii--#p faible .,ction, des acide...9 concentrés ; mais'avant cette division mécanique, tous les verres bien composés résistent à l'acide sulfilrig«e le plus puissant de tous, même 'aide 4 la-clialeur. Il attaque au contraire très-faCilement,meme à.,froid les verrea,de mauvaise qualité. J'ai vu des bau-
AZ'É DU- v4ick4t , etc. teilles de verre -nlo-ir, , dans lesquelles on avait mis de racide sulfurique copçentre, percées ai-i bout de q-uelques jours de plusieurs trous-, évasés à l'intérieur, , présenta,ient des. marne ions blancs , soyeux:, .formés de l'acideuni aux LA
terres solubles du verre ...Mais tous les verres
susceptibles d'altération 4 l'air , ne sont pas
d'une composition aussi défectueuse il faut, pour les juger, les tenir en digestion. C4118 , et pousser la chaleur jusqu'à l'élevçr vapeurs. Alors il ne laisse intacts que les verres bien composés et bien. affinés , quelle qu'en soit d'ailleurs la nature, la fittupidité et la couleur, depuis le flint-glass, le verre cristallin , le verre de le verre de glace, le vçrre en le verre à vitre, jusqu'auyerre , et gobletterie noir. Il remplit donc toutes les conditions exigées pour un moyen d'épreuve. J'ai prévu néanmoins que cet instrument chimique serait souvent négligé par la crainte des accidens auxquels pourraient être exposés ceux qui ne seraient pas habitués à le manier avec précaution; c'est ce qui m'a engagé à lui substituer un agent tout aussi puissant, que l'on peut se procurer encore plus facilement et employer sans aucun danger. Cet agent est le sulfate de fer (couperase verte du commerct ). Après avoir placé dans un petit creuset de Hesse ( ou fout autre cuit en grès , comme il s'en trouve chez tous les marchands de poterie ) des laines du verre que l'on veut éprouver, soit seul, soitpar comparaison ; on remplit à peu près le creuset de ce sulfate grossièrement put-. vérisé, et on le met sur des charbons ardens C
2