Révisions de la page | Historique de transcription | Journal des Mines (1807, volume 21)

410 CRISTAITX ARTT'FICTEL5 parmi les minéralogistes Allemands, M. Estn

qui a décrit la même substance sous le nom de cristaux octaèdres arqiciels de spath calcaire (1). J'ai lu depuis la description qu'en.a donnée M.Reuss, laquelle m'a été indiquée par

M. Tondi , savant minéralogiste attaché au Muséum d'histoire naturelle. Voici comment s'exprime se savant auteur (2) : cc On vend à Pragnes des cristaux artificiels (de spath cal-

a, caire ) , auxquels on donne la forme d'une D, double pyramide quadrangulaire. Ces crisL D) taux, d'une couleur jaune de vin, foncée et D) pâle, sont plus ou moins allongés, le plus D) souvent obliques ; les pyramides dont les faces sont inégales , se terminent tantôt en forme de tranchant tantôt en pointe ; il en est dans lesquels l'extrémité d'une des pyraD) mides a la forme (l'un tranchant, tandis que D.)

le sommet de la pyramide opposée est rongé dans ses bords. Ces cristaux sont d'une grauD) deur moyenne, libres ( sans gangue ) , avec» des faces qui ne sont point entièrement miroitantes , mais en parties rongées, et en parties chargées de stries et de cannelures qui ne a) gardent aucun ordre entre elles , et se diri) gent dans tous les sens. Les sommets des pyramides, ainsi que les angles de la base coma) mune , sont faiblement tronqués )). Ainsi on D)

(1)'Versuch eirzer Mineralog& , etc. Vienne 1797 deuxième partie du second volume , page 971. (2) Lehrbuch der Miriendogie , etc. Leipsig , deuxième partie du secopd volume, page 299.

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D'ARRAGONITr; regardait en Allemagne la forme de ces cris-

tau' x comme entièrement due à l'art ; on les rapportait _à la chaux carbonatée. ,ordinaire. M. Haiiy, , après les avoir examinés, et s'être convaincu que leur forme n'était point naturelle , a conclu des épreuves auxquelles il les a soumis, qu'ils appartenaient à l'aragonite..